Centre de formation cherche désespérément apprentis

Son directeur a de grandes difficultés à trouver suffisamment de postulants pour des techniciens de maintenance et des ascensoristes. Il les impute à l’image de l’industrie, toujours dégradée.

Le centre de Mantes-Magnanville de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) craint de ne pouvoir honorer de gros contrats de formation, lancés en fin d’année pour une centaine de personnes. Il a en effet décroché des commandes fermes d’entreprises et du conseil régional d’Île-de-France, pour des contrats de professionnalisation de techniciens de maintenance et d’ascensoristes, mais manque de futurs apprentis.

« Le retour à l’emploi sur ces métiers de maintenance est élevé, de 80 à 85 % », note pourtant le directeur Bruno Montel « C’est une question d’image, parce que les salaires sont honnêtes » poursuit-il de ces formations industrielles menant à de premiers emplois rémunérés à hauteur de « 27 000 à 28 000 euros annuels » (le Smic annuel brut est de 18 000 euros, Ndlr).

« On ne regarde pas systématiquement le diplôme, mais aussi la motivation et l’expérience, assure-t-il de ces formations accessibles à partir du CAP, mais aussi avec quelques années en usine. C’est terrible, quand vous avez un employeur qui vient vous voir, et vous dit qu’il cherche sans trouver, et que nous avons des formations que nous n’arrivons pas à saturer… »