La ville au rythme des festivals

Le « Mantes lalala », les 7 - 8 septembre, et le « My electro family », les 14 - 15 septembre, ambianceront les deux prochains week-ends des amateurs de musiques électroniques.

Le théâtre de verdure sera l’endroit où il faudra se trouver si l’on aime l’ambiance des festivals. Et encore plus si l’on se passionne pour la musique electrodance. La scène située sur l’Île aumône de Mantes-la-Jolie va vivre deux week-ends qui feront, à coup sûr, danser les jeunes (et les moins jeunes !).

L’association S.I.R.OP de Mantes organise, pour la septième fois, le festival Mantes lalala. Comme les autres éditions, ces vendredi 7 (18 h à 2 h) et samedi 8 septembre (12 h à 2 h) ne dérogent pas à la règle et conservent les mêmes valeurs. La programmation respecte toujours le style de musique prônée par l’association, à savoir de l’electro, world and folk.

Abdul & the gang, Makyu, Kapteur et Alkemist font partie des groupes et artistes qui se présenteront sur les deux scènes du festival. Les Djs du coin se produiront sur la scène Caravane alors que les groupes musicaux divers joueront leurs gammes sur la scène Orient express. Cette année, les deux soirées suivront chacune leur thématique. A l’orientale pour la première et French touch pour la seconde. L’entrée se fera à prix libre (chaque spectateur y met le prix qu’il souhaite, Ndlr). Les moins de 12 ans pourront y accéder gratuitement.

Une semaine plus tard, c’est au tour de My electro family de s’emparer des lieux pour prolonger le plaisir. Ce festival, imaginé et mis sur pied par l’association My electro, défend un concept plus familial. Le président, Dj mantais surnommé Finger print, souhaitait rassembler les parents trentenaires autour de concerts electro dans lesquels ils pourraient venir avec leurs enfants. Les vendredi 14 (18 h à 2 h) et samedi 15 septembre (12 h 30 à 2 h), My electro family fêtera sa septième édition.

L’événement présente l’avantage d’offrir un spectacle de divers arts : musical, plastique, graphique ou encore numérique. Aussi, de nombreuses animations sont organisées pour occuper les enfants quand leurs parents désirent assister au concert. Ici aussi, les têtes d’affiches seront locales : Hakma, Chris Teker, Denis la Funk, entre autres. Le prix d’entrée s’élève à cinq euros par jour, mais est gratuit pour les familles. Les deux week-ends s’annoncent festifs. Mantes-la-Jolie n’a plus qu’à se préparer à danser.

Dromadaire Record, un label en lancement

En marge du festival Mantes lalala, l’association S.I.R.OP de Mantes œuvre également dans un tout nouveau projet. Celui de monter un label permettant à des artistes locaux de bénéficier de conditions de travail décentes. « L’idée de la démarche est d’offrir un matériel de qualité, une production sonore au niveau des professionnels et une meilleure démarche logistique dans les concerts à des jeunes du mantois se lançant dans la musique », souligne Paul Bédier, l’un des initiateurs de l’idée.

Quatre groupes locaux sont déjà garantis d’intégrer Dromadaire Record, nom donné au label. Pour cela, une campagne de financement participatif a été mise en place afin de permettre la réalisation du projet. « En fonction de la somme versée, différents cadeaux sont offerts pour remercier les participants », conclut le responsable. Plus d’information sur fr.ulule.com/dromadaire-records/.

Trouver un stage au festival « My electro family », c’est possible

Le festival My electro family ne serait rien sans sa cinquantaine de bénévoles qui se mobilise chaque année. Les organisateurs ont donc décidé de leur rendre hommage de manière innovante. La plupart étant jeunes, étudiants et à la recherche de stage ou d’emploi, les bénévoles pourront arborer un t-shirt avec le logo « Viens faire ta pub stagiaire ». En flashant le QR code floqué sur le vêtement, les potentiels employeurs présents pourront accéder au CV de celui qui le porte.

« Pour beaucoup de jeunes, trouver un stage s’avère être une tâche compliquée. Dans l’enceinte du festival, il est possible qu’ils croisent des personnes qui puissent les aider sans le savoir. Je ne dis pas que cela offrira un stage à coup sûr. Mais au moins, ils auront compris qu’il existe d’autres façons de le chercher et d’être vu par les embaucheurs », détaille Biba, vice présidente de l’association en charge de l’événement et du recrutement des bénévoles.