« La mesure de dédoublement, telle qu’on la constate ici, fait que, après avoir vécu une année de CP à 12 par classe, les élèves arrivent en CE1 avec des bases consolidées », se réjouit ce vendredi matin le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, en sortant de l’école élémentaire Pascal. Ce jour-là, institutrices et parents expriment eux aussi leur appréciation positive de ces dédoublements des CP et CE1, mis en place l’an dernier par le gouvernement.
« Cette réforme est une chance, témoigne face au ministre une parent d’élève dont le premier enfant entre en CE1, et le second en CP. J’ai vu mon fils apprendre à lire très rapidement, et avec une réelle fluidité l’année passée. » Arrivé à 10 h 30, le ministre de l’Éducation nationale est reparti de l’école peu après midi.
Les institutrices lui ont indiqué avoir plus de temps à accorder à chacun de leurs élèves, permettant une meilleure connaissance des besoins de leur classe. Cette année, 190 000 enfants des quartiers populaires sont concernés par les dédoublements lors de cette rentrée scolaire, et 300 000 doivent l’être lors de la prochaine.