Rénovation urbaine : « l’État ne nous donne pas d’argent »

Confronté aux habitants du Val-Fourré déplorant l’état d’une partie du quartier, le maire a regretté l’absence de tout financement étatique pour la seconde tranche du programme de rénovations.

Mardi 11 septembre, la cinquantaine de Mantais présents lors d’une réunion publique au centre de vie sociale des Garennes, en lisière du quartier du Val-Fourré ont pointé l’insalubrité de certains logements et le mauvais état des rues. « L’État ne nous donne pas d’argent pour finaliser la rénovation du quartier », a déploré l’édile, comme son prédécesseur Michel Vialay, les années précédentes.

Pour le premier plan de rénovation du Val Fourré, 411 millions d’euros ont été utilisés de 2005 à 2015. « Le deuxième plan de rénovation tarde à venir » déplore Raphaël Cognet, qui précise que les nouveaux financements tardent toujours à se concrétiser. « Sous le mandat de François Hollande, il y eu zéro financement, regrette l’édile. Il n’y a d’ailleurs pas, pour l’instant, de plan de financement acté. »

Il précise que « 60 % des rénovations ont déjà été faites au Val Fourré » dans le cadre de la première tranche. « Mais l’État ne consacre pas assez de moyens pour les mener à terme », juge le maire, qui espère pourtant « que le nouveau plan de rénovation puisse se conclure entre tous les partenaires avant la fin de l’année civile ».

PHOTO : LA GAZETTE EN YVELINES