Le nid de frelons tombe dans la cour, 13 enfants piqués

Les jeunes victimes de l’école maternelle du Confluent « se portent bien ». Un dispositif de prise en charge a été instauré au sein de l’école ce lundi 24 septembre.

Vendredi 21 septembre, à l’école maternelle du Confluent, dans le quartier Fin d’Oise, c’est l’heure de la récréation. Mais ce temps de pause sera un peu plus animé que d’habitude, un coup de vent faisant tomber un nid de frelons dans la cour.

Les sapeurs-pompiers ainsi que le Samu sont intervenus rapidement. Treize enfants ont été piqués, « mais se portent bien », rassure Cécile Ribet-Retel, vice-présidente de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) conflanaise. Elle poursuit, de l’intervention des sapeurs-pompiers : « Ils ont gazé les arbres alentours. Mais ce mardi [25 septembre] on nous a à nouveau signalé la présence des frelons. »

L’événement a largement été relayé sur les réseaux sociaux et au sein de l’école, une prise en charge spécifique a été organisée. « Mon fils appréhendait le retour à l’école », témoigne une mère de famille dans un groupe Facebook dédié à la ville. D’autres parents ont tenu à souligner la « réactivité » des équipes enseignantes. « Ce lundi matin, une psychologue scolaire est passée dans les classes, détaille Cécile Ribet-Retel du dispositif mis en place. C’est un peu traumatisant pour les élèves. »

Elle rappelle également qu’un signalement avait été effectué auprès de la municipalité « depuis la rentrée » concernant ce groupe scolaire. Et regrette « qu’il n’y ait pas eu d’appel à la vigilance sur la commune », afin d’inciter les particuliers à inspecter les jardins. « C’est une zone pavillonnaire, avec beaucoup de grands jardins, effectivement, c’est un environnement plus favorable », reconnaît le maire DVD de Conflans-Sainte-Honorine.

A propos de l’action de la municipalité, l’édile assure « faire le maximum ». Il poursuit : « On est passé avant, après, tout ce qui est espace public est vérifié. Mais si le nid est ailleurs, on ne peut rien faire. » Adjoint à l’environnement conflanais Charles Prélot renchérit : « Cela peut être compliqué à détecter, au départ les nids ne font que quelques centimètres, puis grossissent. Il est difficile de prévoir où ils vont s’installer. »

Des difficultés qui ne sont pas niées par la vice-présidente de la Peep : « J’ai conscience que c’est difficile de prévoir l’installation et qu’en plus nous sommes dans une période compliquée au niveau insectes. La semaine dernière, on avait déjà repéré un nid de guêpes. » La fédération conflanaise a écrit une lettre au premier magistrat et l’adjointe en charge de la vie scolaire, sans réponse. « On aimerait connaître la méthodologie, quelles sont les précautions à prendre », insiste Cécile Ribet-Retel.

PHOTO : ILLUSTRATION/ LA GAZETTE EN YVELINES