Une ferme pédagogique prévue pour juin 2019

Elle devrait voir le jour au sein du parc du Vivier en juin 2019. Estimée à 100 000 euros d’investissement, la ferme abritera une vingtaine d’animaux.

Promesse de campagne de la liste devenue majorité municipale en 2014, une ferme pédagogique devrait ouvrir en juin 2019 au sein du parc du château du Vivier (une structure proche est par ailleurs actuellement en chantier à Mantes-la-Ville, Ndlr). La présentation des plans a été faite jeudi 4 octobre, lors d’une réunion publique au château, devant une vingtaine d’Aubergenvillois présents. La ferme accueillera une vingtaine d’animaux sur une surface totale de 2 700 m².

« La ferme abritera des animaux de ferme, dont des poules, lapins, oies et même un âne », renseigne devant les riverains Fabienne Paulin, adjointe déléguée à l’environnement. Cent mille euros d’investissements devraient être engagés par la mairie, « dont 35 000 provenant du programme Leader (fonds européen dédiés aux projets de développement ruraux, Ndlr) » indiquent les élus ce soir-là.

Quelques riverains ont manifesté quelques mécontentements lors d’une réunion publique. Une ferme trop coûteuse selon eux qui « ne pourra pas être entretenue ».

« La ferme pédagogique a été voulue pour tous, mais surtout pour que les plus jeunes puissent avoir des contacts avec des animaux de ferme qu’ils ne côtoient pas forcément souvent », se réjouit Fabienne Paulin. Les établissements scolaires et autres structures associatives « pourront accéder aux différents enclos en toute liberté et toute la journée », renseigne l’adjointe.

Un agent communal « actuellement en cours de recrutement » sera embauché à temps complet, et travaillera en binôme avec un agent municipal actuel issu des espaces verts. Ils auront en charge l’entretien de la ferme et les différents accueils du public. Le projet semble faire consensus ce soir-là, bien que quelques voix se soient élevées pour dénoncer une ferme jugée trop coûteuse, ainsi que sur la capacité de la collectivité à l’entretenir.

Fabienne Paulin chiffre son entretien à 30 000 euros annuels, assurés par la commune. Un entretien qui comprendra l’alimentation des animaux, du fourrage principalement, ainsi que leurs soins « opérés par des prestataires extérieurs, que ce soient le vétérinaire où les sociétés qui s’occuperont de l’apport en nourriture ». Par ailleurs, « les animaux seront vaccinés et ne représenteront aucun danger de contamination pour les personnes et les enfants, qui pourront les toucher sans problème », assure Fabienne Paulin.

PHOTO : LA GAZETTE EN YVELINES