Les gilets jaunes prennent possession de la gare de péage

Le mouvement de protestation national a été effectif dans les Yvelines avec des gilets jaunes très actifs du côté de la gare de péage d’autoroute de l’A13.

Ils étaient un peu plus d’une cinquantaine à se réunir sur le parking de Carrefour à Flins-sur-Seine samedi 17 novembre. Ce groupe de gilets jaunes a pu planifier son programme de la journée à partir de 7 h du matin. Objectif : partir en direction du péage de Buchelay avec une opération escargot. Ils procèdent à un vote pour décider de combien de voies de l’autoroute seront bloquées par les manifestants.

Près d’une cinquantaine de gilets jaunes se sont d’abord réunis sur le parking de Carrefour à Flins-sur-Seine, avant de rejoindre un autre groupe à Buchelay.

Il aboutit à la décision de freiner la circulation de deux voies sur trois. « Il ne faut pas enfreindre le code de la route, c’est très important, on ne coupe la route à personne et on laisse la bande d’arrêt d’urgence libre », a tenu à rappeler un motard en prenant la parole devant tous les gilets jaunes : « Je propose que l’on mette les cyclomoteurs à l’avant et que toutes les voitures suivent. Pour bien ralentir la circulation, il faut rouler à 60 km/h maximum. »

Également présents sur le parking, deux policiers évoquent l’importance de dénoncer les casseurs pour éviter tout problème ou débordement. Ils ont ensuite pris la route, escortés par une voiture de police à l’avant et deux policiers motards en queue de cortège. Finalement, le vote n’a pas été respecté : les trois voies ont été ralenties par les véhicules. Ils ont rejoint un autre groupe qui s’était réuni sur le parking d’Auchan, à Buchelay.

Samedi comme dimanche, les gilets jaunes de la vallée de Seine se sont réunis au péage de Buchelay pour y faire blocage, tout en levant les barrières pour laisser passer les voitures gratuitement. Une Marseillaise a été entonnée le samedi, peu avant midi, suivie d’une minute de silence pour Maggy Biskupski, la policière qui s’est suicidée à Carrières-sous-Poissy. Les premières difficultés du rassemblement sont arrivées avec le lundi matin, de nombreux manifestants reprenant le travail.

PHOTOS : LA GAZETTE EN YVELINES