Pour développer son école, le maire mise sur les pavillons

L’école accueille actuellement une quarantaine d’élèves, de la petite section à la maternelle. Pascal Poyer (SE) attend l’arrivée d’une centaine d’habitants pour 2019.

Dans son édition du 14 novembre dernier, La Gazette évoquait la sortie de la commune du Regroupementaintercommunal pédagogique (RIP) composé de Perdreauville, Favrieux et Fontenay-Mauvoisin. Si cette dernière s’est appuyée sur la solidarité de la commune de Buchelay pour s’en sortir, à Perdreauville, son maire, Pascal Poyer (SE), mise plutôt sur la construction du nouveau quartier pavillonnaire pour faire vivre son propre établissement scolaire.

« Nous étions les derniers maillons d’un ensemble qui ne fonctionnait plus, c’est un ensemble d’actions qui a provoqué notre retrait du regroupement intercommunal pédagogique, justifie le maire perdreauvillois de sa décision. Je pense, humblement, que les torts sont partagés. » A l’époque du RIP, les enfants effectuaient leur maternelle à Perdreauville et poursuivaient à Fontenay-Mauvoisin. « Le RIP a pu retarder les investissements », analyse-t-il désormais.

Si, pour le moment, l’école accueille une quarantaine d’élèves, Pascal Poyer ne semble pas inquiet de son remplissage, notamment avec la construction de pavillons à proximité de l’école. « Cela peut aller très vite, sourit-il. J’ai récemment reçu plusieurs familles qui souhaitent s’installer, cela nous apporterait sept enfants. » La petite commune du Mantois compte environ 650 habitants actuellement, mais son premier magistrat table sur « 750 habitants » d’ici la fin de l’année 2019 : « Nous sommes un territoire attractif, à proximité des gares, de l’A13, de la Seine. »

Des travaux de réaménagement devraient y avoir lieu pendant le mois de février prochain, pour un montant de 150 000 euros.

L’école n’accueille pour le moment que des petits Perdreauvillois. « A une époque, nous avions des enfants de Rosny, Boissy, car les grands-parents habitaient ici, explique Pascal Poyer. On ne s’en est pas préoccupé, mais la porte est ouverte. » Des travaux de réaménagement devraient avoir lieu pendant le mois de février prochain, pour 150 000 euros.

Une partie sera financée par le contrat rural du Conseil départemental. « Nous avons actuellement un préau ouvert qui sera fermé, isolé et chauffé pour en faire une salle d’activités, détaille l’élu. Les toilettes actuelles seront cassées pour refaire des sanitaires aux normes, agrandir les salles de classe. »

La mairie ne trouve pas d’entreprises pour rendre sa rue piétonne

Depuis 2016, avec la mise en place du plan Vigipirate, la rue des Ecoles est devenue piétonne. Deux barrières en interdisent l’accès aux véhicules de part et d’autres. « Nous avons eu le souhait de sécuriser le trajet jusqu’à l’école, de refaire quelque chose de sympa devant le parvis de la mairie, que les gens puissent se promener », poursuit le maire de la prolongation de la piétonnisation.

De nouvelles barrières, définitives, ainsi que des panneaux devraient être apposés, pour un coût estimé à 5 000 euros. Mais la mairie peinerait à trouver des prestataires pour réaliser les travaux. « Nous avions choisi deux prestataires, nous les avons contactés et depuis ils ne nous donnent pas de nouvelles », explique Pascal Poyer.

La situation rend perplexe l’édile : « Ils viennent ici, passent du temps, font des devis, mais ne nous répondent pas. » La mairie est actuellement en recherche d’une quatrième entreprise. « Nous n’avons pas de date de début de travaux », conclut donc Pascal Poyer.

PHOTOS : LA GAZETTE EN YVELINES