Les deux cambrioleurs écroués

Durant le mois de décembre et le 11 janvier dernier, ils avaient commis plusieurs vols, à la recherche d’outils de chantier.

Ils ont été écroués dans l’attente de leur procès. Le 11 janvier dernier, les enquêteurs de la sûreté urbaine du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine ont interpellé deux hommes, soupçonnés d’avoir commis plusieurs vols à la roulotte depuis le début du mois de décembre.

Les faits remontent au 7 décembre dernier. Les forces de l’ordre aperçoivent une voiture Renault Scénic volée et faussement immatriculée stationnée à proximité du sentier des Belhatres. Un dispositif de surveillance se met alors en place autour de la voiture.

Les enquêteurs remarquent alors que le véhicule circule peu. Mais lors d’une sortie de nuit, ses occupants commettent quatre cambriolages dans la circonscription conflanaise. Les voleurs ciblent principalement les véhicules utilitaires et dérobent des outils et du matériel de chantier. À leur retour, ils marquent un arrêt prolongé à leur repaire, avant de stationner la voiture un peu plus loin.

Vendredi 11 janvier, nouvelle sortie du Renault Scénic, en milieu de journée cette fois-ci. Equipé d’une borne de voiture-école, pour passer inaperçu, le Scénic se rend à Méricourt et Bennecourt, où des vols avec effraction sont immédiatement constatés après son passage.

Une filature se met alors en place pour intercepter les occupants du Scénic durant leur retour, en fin de journée. Un barrage routier est alors coordonné au niveau de Triel-sur-Seine. Mais à la vue des fonctionnaires, le conducteur de la voiture refuse d’obtempérer, force le barrage et prend la fuite en dégradant plusieurs voitures de police.

Lors de la course-poursuite, une herse est déployée afin d’arrêter les fuyards. Le conducteur du Scénic finit par perdre le contrôle de la voiture et s’encastre dans un portail. Les deux occupants ont été arrêtés par la brigade anticriminalité et ramenés au commissariat conflanais.

Placés en garde à vue, les deux hommes ont nié les faits qui leur étaient reprochés avant de faire valoir leur droit de garder le silence. Les perquisitions menées ont permis aux fonctionnaires de retrouver le butin des deux cambriolages ainsi que de ceux réalisés au mois de décembre. Déférés ce mardi 15 janvier, leur audience a été fixée au 19 février prochain.

CREDIT PHOTO : DDSP 78