Un plastique recyclé encore trop cher comparé au neuf

Lors de la signature du contrat stratégique de la filière transformation et valorisation des déchets, la difficulté de la revente a été soulignée.

Vendredi dernier, l’entreprise France plastique recyclage, a été le lieu de la signature du contrat stratégique de la filière transformation et valorisation des déchets, en présence de Brune Poirson et Agnès Pannier-Runnacher, secrétaires d’État auprès des ministres de la transition écologique et solidaire et de l’économie. Il prévoit de « recycler 100 % des plastiques » à l’horizon 2025.

Implantée depuis 2007 dans la zone portuaire de Limay-Porcheville, l’entreprise reçoit chaque année 40 000 tonnes de plastiques et produit 28 000 tonnes de granulés qui seront ensuite réemployés dans la fabrication de bouteilles ou barquettes alimentaires.

« La production a été multipliée par 2,5 depuis 2007 », se réjouit Jean-Louis Chaussade président du comité stratégique de filière et directeur général de Suez. Des contraintes rencontrées, il explique : « Nous sommes soumis à la variation du prix du pétrole, car nous proposons un prix fixe sur le rachat de la matière. Quand le prix du pétrole est bas, nous sommes trop chers. » De ce contrat, il espère également un accompagnement vers la robotisation de cette industrie « pour permettre la montée en gamme » des produits revendus.

PHOTO : LA GAZETTE EN YVELINES