L’ARS tente d’apporter des remèdes aux déserts médicaux

Selon le dernier rapport de l’Agence régionale de santé, l’Île-de-France n’est plus épargnée par le phénomène des déserts médicaux.

Selon les derniers chiffres de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France (ARS), la désertification médicale gagne du terrain. L’Île-de-France, région longtemps privilégiée en ce qui concerne l’accès aux soins, n’est plus épargnée par le phénomène. « Les conditions d’accès à des professionnels de santé, en particulier à des médecins généralistes, se sont largement dégradées en quelques années », note l’établissement public dans son rapport 2018.

Cette problématique, qui touche désormais aussi bien les zones rurales que les zones densément peuplées, s’explique par plusieurs facteurs, « dont une baisse de l’attractivité due au coût du foncier ». Ainsi, les jeunes praticiens en début de carrière n’ont pas forcément les moyens de racheter un cabinet.

L’ARS Île-de-France tente alors de prescrire des remèdes pour pallier la contagion actuelle. « Pour inverser la dynamique de démographie médicale », l’Agence et ses partenaires apportent notamment un soutien financier au développement de maisons de santé pluri-professionnelles regroupant plusieurs médecins.