Il est 15 h 40, vendredi 8 mars. Ils et elles sont une trentaine réunis sur le parvis du palais de justice mantais, à l’initiative du groupe Nanas du Mantois, tous ont répondu à l’appel au rassemblement lancé dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, à l’heure symbolique à partir de laquelle les femmes « travaillent gratuitement » comparativement aux hommes.
Dans le groupe figurent des agents de l’Éducation nationale, des salariées des secteurs de la santé, de la culture, des auto-entrepreneuses… Valérie Louis, représentante du syndicat Sud santé, a notamment tenu à s’exprimer : « Le soin reste un métier extrêmement réservé aux femmes, et fait partie des métiers les moins bien payés, car on estime qu’elles ont une fibre naturelle pour ça. »
Tous sont venus pour dénoncer les inégalités entre les sexes. En moyenne, les femmes sont payées, selon les manifestantes, « 26 % de moins » indique Fabienne Lauret, militante féministe, que les hommes à travail égal. À travers leur présence, ces femmes ont souhaité exprimer leur ras-le-bol face à cet écart de salaire, mais aussi aux différences de traitement bien souvent subies par les femmes.