Aqualude : un an de travaux et une réouverture espérée pour le 1er septembre

Suite à des malfaçons, un chantier colossal nécessitant la fermeture de l’équipement a été lancé pour un coût de 1,4 million d’euros.

Le 27 août 2018, la piscine Aqualude, implantée depuis 2011 dans le quartier du Val Fourré, fermait ses portes afin qu’un chantier colossal y soit réalisé. Sur le site internet de la société Vert marine, à qui la gestion a été confiée par la communauté urbaine, il est indiqué « une réouverture prochaine » de l’équipement, sans annoncer de date. Une jauge indique que « 57 % » des travaux ont actuellement été réalisés.

« Les travaux concerneront aussi bien l’espace aquatique (étanchéité et carrelage des bassins et des plages) que les espace douches et sanitaires (réfection des carrelages) », justifiait à l’époque sur son site internet la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO), propriétaire de l’équipement. Sept mois après le début des travaux, GPSEO assure que l’équipement sera réouvert au 1er septembre, sans aléas de chantier, pour permettre notamment la venue des publics scolaires.

Livrée en 2011, la piscine connaît deux ans après sa mise en service « un sinistre affectant les carrelages des bassins », détaille la communauté urbaine dans un marché public datant de décembre 2018 et visant à reprendre les « désordres au centre Aqualude ». Le coût global du chantier a été estimé à « 1,4 million d’euros », précise la communauté urbaine, jointe par La Gazette.

« C’est un ensemble de travaux cohérents, détaille des travaux la collectivité. On est sur une obligation de coordonner tout un tas de chantiers. Le dur du chantier a été de désigner les entreprises pour la pose et dépose du carrelage. » Parmi les tâches à mener, « l’intégralité des carrelages à revoir », entraînant un « confinement » de la zone pour éviter les dépôts de poussière.

« On profite de ces réfections carrelage pour aller refaire tous les sujets, soit qui dysfonctionnent, soit qui méritaient une petite amélioration », poursuit-elle. Et cite en exemple la pose de nouveaux luminaires, dans une matière plus adaptée à l’environnement d’une piscine et se dégradant moins : « Pour aller les déposer, il faut utiliser une nacelle dont le poids va abîmer les carrelages. Tant que le carrelage était présent, on ne pouvait pas amener cette nacelle, et quand on les aura refait, on ne pourra pas non plus. »

Elle relativise toutefois l’impact des dégradations : « Dans l’ensemble, on est sur des problématiques d’une piscine classique, elle approche des dix ans et on n’est pas sur des choses dramatiques. » La communauté urbaine a toutefois demandé un référé expertise, auprès du tribunal de Versailles. « Cet expert désigné va venir étudier l’ensemble des pièces, contacter l’ensemble des intervenants et définir les responsabilités sur telles et telles malfaçons », précise-t-elle.

Les conclusions de cet expert ne sont pas encore rendues, mais selon la communauté urbaine, « il y a eu un défaut dans la pose du carrelage, certainement un souci sur le temps durant laquelle la colle est restée à l’air libre ». Une fois les conclusions rendues, et les responsabilités établies, la communauté urbaine espère que la facture du chantier s’allègera.

La réouverture du lieu est attendue pour le 1er septembre. Elle est même très fortement souhaitée par le maire mantais, Raphaël Cognet (LR) : « Il faut absolument qu’elle rouvre à la rentrée, pour pouvoir gérer les scolaires. À Mantes-la-Ville, cela commence à devenir trop petit. » La communauté urbaine, elle, reconnaît que même si ce report a été anticipé, « ce ne sont pas les meilleures conditions d’accueil ».

Mantes-la-Ville : Aquasport, toujours des problèmes d’eau chaude ?

La Gazette a récemment été interpellée par certains usagers de la piscine mantevilloise ayant des difficultés à obtenir de l’eau chaude dans les douches de l’équipement. « Nous n’avons pas eu de retour problématique là-dessus, indique la communauté urbaine. On a effectivement un problème de train de chaleur, lié à l’organisation de la tuyauterie […] Ce qui est compliqué, c’est d’avoir au sein de l’équipement le même confort que l’on peut avoir chez soi. »