Avenir du parc : la mairie propose services publics et parkings souterrains

L’avenir du parc municipal, fermé depuis 2015, a fait l’objet d’une concertation publique. À l’issue d’une réunion tenue le 14 mars, les habitants ont exprimé leurs souhaits pour cette parcelle.

Deux mois après le lancement de la consultation publique, l’avenir du parc municipal du centre-ville n’est pas encore fixé. À l’issue de la balade exploratoire du 19 janvier dernier, une réunion publique s’est tenue jeudi 14 mars pour rendre compte de ces huit semaines de contributions. Organisés en neuf groupes de travail, élus, associatifs et habitants ont exprimé leurs volontés pour l’avenir de cette parcelle fermée depuis 2015. Ils sont nombreux à avoir formulé le souhait de faire du parc municipal un espace ­intergénérationnel.

Le parc triellois a fermé ses portes il y a quatre ans. En 2018, la mairie annonce sa vente à un promoteur immobilier pour un prix avoisinant les quatre millions d’euros. Mais il est finalement resté propriété de la municipalité, la vente ayant été annulée, compte tenu d’un coût de construction plus élevé que prévu lié à la fragilité du sous-sol. À l’époque, 168 logements, dont 48 logements sociaux, devaient y être construits par le promoteur. Lors de la dernière consultation, les voix de nombreux Triellois se sont élevées pour protester contre la présence de béton dans cet espace qualifié de « poumon vert » par les habitants ayant participé à la consultation en ligne.

Dernier groupe à prendre la parole au soir du 14 mars, les élus municipaux se sont exprimés en faveur d’un lieu intergénérationnel. Serge Rumeau, conseiller municipal et porte-parole de son groupe, a notamment mentionné « une maison des associations, le CCAS, une crèche », le tout « accompagné d’espaces verts » et « des parkings souterrains ». Une proposition qui rejoint celles de bien des présents à la réunion. Deux des neuf groupes ont formulé le souhait de voir cohabiter une maison de retraite et une crèche. Associations et culture tenaient également bonne place dans le débat.

Le 19 janvier, une centaine d’habitants ont bravé les intempéries pour participer à une balade exploratoire de deux heures dans le parc et ses terrains de tennis.

Selon l’équipe municipale, les habitants ont démontré une « forte volonté de s’exprimer sur l’avenir de cette parcelle ». Le 19 janvier, ils étaient une centaine à braver les intempéries pour participer à une balade exploratoire de deux heures. La consultation en ligne a permis de récolter une cinquantaine de réactions afin de cibler au mieux les attentes du plus grand nombre. Elle a également permis de révéler que certains Triellois voyaient l’endroit comme « l’une des plus belles vues de Triel » mais également comme un site « laissé à l’abandon ».

La préservation d’espaces verts était omniprésente dans les suggestions. « Ce qu’on aimerait, ce serait qu’il y ait un chemin qui mène de la gare jusqu’à cet espace, avance un Triellois. Ce qui serait bien aussi ce serait que sur la maison du maître (seul bâtiment actuellement existant sur la parcelle, Ndlr), il y ait des panneaux solaires avec éventuellement des toits ­végétalisés. »

Chacun des groupes s’est accordé sur la volonté d’organiser un concours d’architecte pour réaménager le parc, bien qu’une habitante ait émis une réserve à ce sujet. « Pour moi, un concours d’architecte, cela concerne des bâtiments. Si personne ne veut bétonner, pourquoi un concours d’architecte ? » s’est-elle exclamé, suggérant de faire plutôt appel à des aménageurs urbains. Un compte-rendu menant au bilan de cette concertation publique devrait être mis à disposition ­prochainement.