Depuis mardi 30 avril, la cimenterie gargenvilloise de Calcia-Italcementi-Heidelberg subit des débrayages menés à l’appel de la CGT. Cette grève perlée du site industriel, ayant mené à un bref blocage des camions jeudi matin, a été initiée en soutien à un autre site du groupe en France. Une journée de négociations a été tenue entre la direction et les trois syndicats du site ce lundi (elle n’était toujours pas terminée à l’heure où cette édition a été envoyée à l’imprimeur, Ndlr).
« Le temps de grève évoluera en fonction de la prise en compte de nos revendications », faisait savoir dès mardi la CGT. Le syndicat demande « une prime de 1 500 euros net », comme « la renégociation du mode de calcul de la participation », ainsi que « le remplacement avec anticipation des départs prévus » et « des investissements dans l’outil de travail. »
La direction du site n’a pas souhaité s’exprimer en détail avant la fin de la journée de négociations ce lundi. Elle rappelle cependant que ce mouvement qui n’est « pas national » est initié « par un des trois syndicats » du site, et porte sur « une remise en cause des accords passés ».