Réunis autour de l’avocat des familles maître Arié Alimi, quatre de ses confrères ont décidé de l’accompagner dans la défense des lycéens. « Il faut tenter de rétablir un vrai statut de victimes », rapporte Le Parisien des propos d’Arié Alimi lors de la conférence de presse sur les jeunes interpellés. Le 6 décembre dernier, 151 jeunes avaient été interpellés et agenouillés les mains dans le dos. La vidéo avait choqué et donné lieu à des dépôts de plainte de la part des familles de lycéens.
Le collectif d’avocats souhaite désormais qu’un « juge d’instruction indépendant » soit saisi pour qu’une « enquête puisse déterminer ce qu’ils ont vécu ». Une réaction aux conclusions de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) expliquées dans l’édition précédente de La Gazette.
« Il n’y avait pas de faute […] de la part des policiers à l’égard de la procédure » avait conclu Brigitte Jullien, cheffe de l’IGPN de l’enquête administrative, lors d’une audition à l’Assemblée Nationale dans le cadre d’une commission d’enquête. Le volet judiciaire de l’enquête de l’IGPN est toujours en cours.