Plaine des déchets : du collectif à l’association

L’association Stop décharges sauvages est présidée par le lanceur d’alerte Alban Bernard. Elle pourra désormais intervenir juridiquement dans le dossier sur l’avenir de l’ex-plaine maraîchère.

En janvier 2018, le Carriérois Alban Bernard créait le collectif Déchargeons la plaine, afin d’alerter sur la situation de l’ex-plaine maraîchère où s’entassent les déchets sauvages depuis ­plusieurs années. Le 1er juin, le collectif est désormais devenu une association, Stop décharges sauvages, présidée par Alban Bernard. « On est là pour continuer à faire du bruit », souligne-t-il des objectifs de l’association devant une petite dizaine de personnes ce 19 juin.

Sa constitution permettra d’avoir « une existence légitime » pour intervenir dans le dossier et l’avenir de la plaine. Elle pourra ainsi agir en justice « au besoin », mais aussi recevoir des subventions ou avoir recours au mécénat pour l’achat de matériel destiné à l’organisation de ramassages citoyens et d’opérations de sensibilisation.

« Il faut que les gens s’impliquent, […] se réapproprient la plaine », insiste Alban Bernard. Dans la lignée de l’application éponyme, l’association aimerait dans un second temps étendre son champ d’action à l’Île-de-France, voire à la France entière. « Nous avons eu 140 signalements de décharges sauvages, dont 110 en Île-de-France », note Alban Bernard.