PSA : trois mois avec sursis pour les militants CGT

Neuf syndicalistes comparaissaient devant la cour d’appel de Versailles pour des faits de séquestration et de violences en réunion.

Vendredi 28 juin, neuf syndicalistes de la CGT de l’usine PSA de Poissy ont été condamnés par la cour d’appel de Versailles à trois mois de prison avec sursis rapporte Le Parisien. Ils comparaissaient pour des faits de séquestration et de violence en réunion à l’encontre d’un chef d’unité en février 2017.

Le cadre de l’entreprise les accusait de l’avoir retenu dans son bureau, lors d’un désaccord sur le respect des procédures de sécurité. Lors de l’audience du 17 mai, six mois de prison avec sursis avaient été requis par l’avocat général.

« La cour d’appel abandonne la séquestration mais retient la violence psychologique, inférieure à huit jours d’ITT », a déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de l’usine sur son compte Twitter tout en dénonçant une « justice de classe ». Le quotidien francilien rappelle qu’en première instance, en décembre 2017, les syndicalistes avaient été condamnés à cinq mois de prison avec sursis par le ­tribunal ­correctionnel de Versailles.