Une fourrière « haut-de-gamme » en face du centre d’entraînement du PSG

Le chantier, d’un coût estimé à quatre millions d’euros, devrait démarrer en janvier 2020. La construction d’un garage solidaire est également à l’étude.

« Ce n’est pas parce qu’on est au milieu des voitures qu’on ne doit pas faire les choses les plus jolies possibles. » Tel est le credo de Daniel Level, président du Sivom, syndicat intercommunal ayant en charge la gestion de la fourrière automobile et animale intercommunale, à propos de la reconstruction de cette dernière.

L’établissement se situe actuellement au cœur de l’emplacement du futur centre d’entraînement du PSG (voir encadré), dans le secteur de la Maladrerie. Pour lancer les travaux, le club avait besoin que cette dernière soit transférée sur un terrain de 4 ha, à proximité du centre de secours. Un appel d’offres a été lancé au printemps dernier afin de créer « une fourrière éco-responsable et solidaire », d’un coût de quatre millions d’euros HT.

« Le terrain est un endroit assez naturel, il y a le ru. C’est un endroit assez agréable, on va essayer de respecter cela », souligne Daniel Level des principales contraintes d’aménagement. Le président du Sivom mise notamment sur la création d’espaces végétalisés, la mise en place « d’un système de traitement et de dégraissage des huiles » et l’usage de bardage en bois autour des bâtiments. « On veut faire quelque chose d’exceptionnel, un peu haut-de-gamme », s’enthousiasme le ­président du Sivom.

Le secteur le plus à l’Ouest verra l’implantation de la fourrière animale et automobile, avec la même capacité que l’actuelle, « soit 189 voitures et 29 épaves », selon la présentation du projet.

Le secteur le plus à l’Ouest de la parcelle verra l’implantation de la fourrière animale et automobile, avec la même capacité que l’actuelle, « soit 189 voitures et 29 épaves », selon la présentation du projet. « Il n’y aura pas d’extension, précise Daniel Level. La fourrière intervient sur 44 communes et pour le moment, l’espace est suffisant, elle n’est pas sous-dimensionnée. » Le chantier devrait démarrer en janvier 2020, pour une livraison prévue en septembre de la même année.

Deux bassins de rétention des eaux pluviales seront aménagés pour créer « à la fois des zones tampons entre le projet et l’extérieur, mais aussi d’obtenir des zones paysagères qualitatives importantes », précise le document. Les accès à cette fourrière se feront par la RD 113, dans le sens Poissy-Orgeval.

De l’autre côté du terrain, à l’Est, se trouvera un espace accueillant les caravanes et les poids-lourds. « Nous avons pour projet d’implanter sur cette zone un garage solidaire mais cela est encore à l’étude, nous travaillons sur les financements, précise Daniel Level. Nous réfléchissons à des solutions d’insertion. » Ce garage solidaire sera « ouvert aux personnes extérieures désirant réparer leur véhicule ou acheter une pièce détachée ou un véhicule d’occasion ».

Le permis de construire du centre d’entraînement signé

Le 16 juillet dernier, « le permis de construire du centre d’entraînement ainsi que l’autorisation environnementale ont été délivrés », a fait savoir le Paris-Saint-Germain dans un communiqué de presse. « La délivrance de ces autorisations permet de consolider le calendrier du projet pour une ouverture prévue à l’été 2022 », poursuit le club. Le chantier de construction devrait démarrer au printemps prochain.

« Il s’agit d’un moment historique, s’est également félicité l’édile pisciacais Karl Olive (DVD) dans un communiqué de presse. Cette signature est l’aboutissement d’un magnifique travail d’équipe […]. Avec l’installation du Training center, Poissy deviendra le véritable totem de la communauté urbaine. »