Des chiens empoisonnés dans le parc

Deux chiens sont décédés, d’autres ont été malades ces derniers mois après avoir été empoisonnés dans le parc de la commune. Des empoisonnements qui inquiètent les riverains et la mairie.

« Le vétérinaire il m’a dit, ils mettent des produits toxiques, ou alors des boulettes de mort aux rats, […] ils mettent du produit de refroidissement de bagnole sur des morceaux de je ne sais pas quoi », raconte le propriétaire d’un Jack Russel, décédé lundi 19 août après avoir été empoisonné dans le parc.

« C’était le dimanche après-midi, je l’ai vu, il mangeait quelque chose […] il est parti plus loin, il a continué à manger, raconte le Flinois qui avait l’habitude d’emmener son chien dans le parc pour le balader ou quand il jouait à la pétanque. […] À une heure du matin, il criait, il criait, il s’est mis à baver et puis il s’est vidé. »

Malgré un appel au vétérinaire de garde, son chien décède quelques heures plus tard. Trois semaines après, mercredi 11 septembre, l’un de ses amis perd également son chien, un épagneul à cause d’un empoisonnement similaire. « Mercredi matin, il n’a pas vu qu’il avait mangé quelque chose [dans le parc] et mercredi après-midi […] son chien, il était mort », ­témoigne-t-il. « Il y a six mois, il y en a eu deux aussi, mais ils ont été sauvés », poursuit-il.

« Quand j’ai eu mon problème avec mon chien, j’avais mis une affiche à l’entrée du parc pour dire aux gens de faire attention, aux amis des animaux, qu’il y avait des gens qui mettaient du poison dans le parc », raconte le propriétaire du Jack Russel. Depuis, il a déposé une main courante et a pu en parler avec le maire.

« J’ai fait mettre des affiches dans les panneaux municipaux, précise Philippe Méry (SE), maire de Flins-sur-Seine, des mesures de prévention qu’il a déjà prises. Je n’en sais pas plus, j’ai envoyé la police municipale faire un tour la première fois, mais il faut vraiment choper la personne sur le fait. » D’autres messages de prévention notamment sur le site internet de la ville sont prévus.

« Moi, j’invite les gens à tenir leurs chiens en laisse », ajoute l’édile. Philippe Méry s’inquiète également de savoir que du poison traîne dans le parc pour les enfants qui le fréquentent : « Si c’est un enfant qui ramasse je ne sais quoi, je ne sais pas sous quelle forme ça se présente le poison, mais ça va être plus ­compliqué. »