Croix-Ferrée : la lutte continue pour le comité de défense

Lors d’une réunion organisée début septembre, leur combat a reçu un soutien de poids, celui de Mohamed Ragoubi, porte-parole des habitants lors de leur mobilisation à La Coudraie à Poissy.

La lutte continue pour le comité de défense des locataires de la Croix-Ferrée, inquiets des modalités de la réhabilitation de 273 logements, impliquant le départ des locataires. Le 6 septembre dernier, une petite quinzaine de personnes s’est retrouvée pour recevoir un soutien de poids, celui de Mohamed Ragoubi, porte-parole des habitants lors de leur mobilisation à La Coudraie à Poissy, pour éviter que leur quartier ne soit démoli, en 2004.

« Votre situation, c’est la photocopie de ce que 481 quartiers vivent en France », fait remarquer celui qui est également vice-président d’Alternatives pour des projets urbains ici et à l’international (Appuii). Alors que le comité déplore l’absence de concertation, Mohamed Ragoubi conseille : « C’est une obligation légale […]. Il faut dénoncer et illustrer ce manque de ­concertation, garder une traçabilité de vos échanges. »

Le comité de défense dénonce aussi l’illégalité des deux chartes de la réhabilitation. Selon Mohamed Ragoubi, cette charte doit comporter « dans quelles conditions se fait le relogement, la superficie du nouveau logement, le reste à charge ».