Intoxication au plomb : 250 plombémies « en moins d’un an »

Dans un courrier envoyé aux praticiens de vallée de Seine, l’Agence régionale de santé les invite à continuer à « encourager les dépistages ».

L’an dernier, l’agence de santé publique nationale rendait publique via Le Monde, une étude analysant la pertinence d’une campagne de dépistage du saturnisme infantile, maladie aigüe liée à une intoxication au plomb, auprès des populations vivant près des ex-plaines maraîchères ayant accueilli de l’épandage de Carrières-sous-Poissy, Triel-sur-Seine, d’Achères et Pierrelaye (Val-d’Oise).

« Le risque sanitaire ne pouvait être exclu pour les enfants et les femmes enceintes », rappelle du contexte l’Agence régionale de santé (ARS) dans un courrier daté du 5 septembre dernier adressé aux professionnels de santé. L’ARS avait ainsi encouragé la prescription de plombémies. Deux intoxications au plomb avaient ainsi été relevées à Carrières-sous-Poissy.

Au total, « plus de 250 dosages de plombémies » ont été réalisés dans les 19 communes concernées « en un peu moins d’un an ». Si l’ARS indique que ces prescriptions ont « permis d’identifier des situations à risque individuelles », elles demeurent « insuffisantes pour évaluer l’impact à l’échelle de la population générale ». L’organisme continue ainsi à « ­encourager les ­prescriptions ».