Les cambrioleurs des tabacs du Mantois interpellés

Deux hommes ont été interpellés mercredi 23 octobre après avoir cambriolé un magasin Carrefour à Maisons-Laffitte. Ils ont été identifiés comme étant les auteurs de sept autres cambriolages.

Samedi 14 septembre, le braquage violent du bar-tabac Le Celtique à Mantes-la-Jolie avait choqué les riverains (voir nos éditions du mercredi 18 et du mercredi 25 septembre 2019). Les cambriolages se sont alors multipliés dans le Mantois et dans les Yvelines avec un mode opératoire quasiment similaire à chaque fois. Après une longue enquête, deux hommes ont pu être interpellés aux Mureaux et ont été identifiés comme étant les auteurs de sept vols à main armée.

Mercredi 23 octobre, deux hommes sont interpellés aux Mureaux. La plaque d’immatriculation de la voiture avait été diffusée largement aux forces de l’ordre grâce à l’enquête autour de nombreux braquages. La voiture avait été repérée plus tôt dans la journée aux Mureaux puis à Maisons-Laffitte suite à un cambriolage dans le Carrefour City de l’avenue du Général de Gaulle.

Les deux hommes de 27 et 28 ans, habitant à Mantes-la-Jolie et aux Mureaux sont interpellés dans la soirée avec les 400 euros volés quelques heures plus tôt à Maisons-Laffitte. L’enquête avait commencé après le cambriolage du bar-tabac Le Celtique. Trois hommes étaient rentrés dans le tabac juste avant la fermeture et avaient braqué le gérant et sa famille, aspergeant la grand-mère d’essence et les menaçant avant de partir avec le contenu de la caisse.

Les caméras de vidéosurveillance avaient alors permis de repérer une voiture de location présente sur les lieux. L’analyse des relevés téléphoniques avait ensuite permis d’identifier l’un des auteurs du cambriolage, son identité étant confirmée par l’ADN prélevé sur une bouteille d’essence utilisée lors du braquage du Celtique.

Après le premier cambriolage, les braquages dans les bars-tabacs, les supermarchés ou encore les stations-services se sont multipliés. Les hommes avaient le même mode opératoire, rentraient avant la fermeture, armés et cagoulés, avec des gants en plastique souvent roses. L’enquête est toujours en cours mais les forces de l’ordre et le parquet de Versailles les accusent d’ores et déjà de sept vols à main armée dont un commis à Follainville-Dennemont, en zone gendarmerie mais aussi celui d’un Franprix à Clichy-la-­Garenne (Hauts-de-Seine).