Le complexe Louise Weiss et le groupe scolaire Denouval en travaux

Fin septembre, la commune a reçu une dotation de 900 000 euros de la part de la Région pour deux chantiers d’extension et de rénovation.

« Ces deux bâtiments passeront du XXeme au XXIeme siècle. » Fin septembre, le maire d’Andrésy Hugues Ribault (DVD), avait le sourire lors de la signature d’un contrat d’équipement régional de 900 000 euros portant sur la rénovation et la mise aux normes, notamment en ­matière d’accessibilité, du complexe Louise Weiss et du groupe scolaire Denouval, nécessaire dans le cadre du projet d’aménagement de la gare (voir encadré).

Construit en 1984, le complexe sportif et socio-culturel Louise Weiss, « n’a jamais fait l’objet de gros travaux de maintenance », précise l’édile. Il poursuit : « Or le vieillissement de cette structure a nécessité une profonde adaptation aux besoins de la jeunesse, des sportifs, des associations. » Parmi les chantiers à venir, la pose d’une isolation extérieure ainsi qu’une toiture et l’enveloppe du gymnase seront entièrement ­changées et étanchéifiées.

L’entrée du bâtiment pour accéder aux différentes activités et services sera désormais unique. Une extension en ossature bois modulable sera installée « en lieu et place de l’actuelle terrasse », précise l’édile. Le chantier a déjà commencé et s’étalera sur un an, pour un coût total de quatre millions d’euros HT. Un ascenseur et une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite seront également ­installés.

De son côté, le groupe scolaire Denouval pourra accueillir au total 14 classes, contre 11 actuellement. Parmi les étapes de ce chantier à trois millions d’euros HT, « l’agrandissement du restaurant, des espaces périscolaires, l’aménagement d’un deuxième dortoir et de salles du personnel », énumère le premier adjoint en charge des finances Denis Faist (DVD).

« C’est une aide de la Région qui est décisive », a insisté Hugues Ribault à l’intention d’Alexandra Dublanche, vice-présidente à la Région en charge de la ruralité et du développement économique, à propos de ce contrat d’équipement régional. « On sait que c’est de plus en plus difficile aujourd’hui pour un maire de mettre en musique tous ces projets financièrement, indique l’intéressé. Il y a un énorme décalage avec la petite ­couronne. »

Le projet urbain partenarial de la gare n’est toujours pas voté

Lors du dernier conseil communautaire le 26 septembre, le maire andrésien Hugues Ribault (DVD), avait vivement regretté que ne soit pas inscrite à l’ordre du jour une délibération portant sur le vote d’un projet urbain partenarial autour de la gare, et dont le permis de construire devait être déposé prochainement. « Déjà pour le conseil du 27 juin […] nous avions eu l’information officielle que tout allait bien, que ce serait mis à l’ordre du jour, ce qui n’a pas été fait », insiste l’édile.

Il ajoute : « C’est un projet qui comporte 300 logements, 35 % de logements sociaux, commerces, PR, services, crèches… Si on attend le mois de décembre, cela met en difficulté l’avancée de ce projet. » En réponse, le président de la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise, Philippe Tautou (LR), lui oppose : « On dit que cela ne coûtera rien à la communauté urbaine, je m’inscris en faux par rapport à ça. »

Il pointe notamment le nombre de places du parking relais, dont la communauté urbaine aura la charge des frais de fonctionnement. « Vous seul avez décidé avec votre aménageur de ce parking et d’en définir le nombre de places, termine-t-il. J’ai demandé des explications et des justificatifs. Je n’ai pas refusé. »