Municipales : le Modem recherche des alliances larges

Entre discussions avec « des partenaires naturels » comme LREM, l’ouverture, ou des alliances de longue date, le Modem a exposé ses ambitions le 25 octobre dernier.

Il compte une quarantaine d’élus dans le département mais pour les prochaines élections municipales, le Modem affiche une certaine ambition. Le 25 octobre dernier, une réunion réunissant les 20 chefs de file et trois candidats investis (d’autres ont été nommés le 28 octobre, voir encadré) s’est tenue à Versailles, avec pour objectif d’aborder l’échéance électorale. Si le parti souhaite s’inscrire dans des partenariats avec certaines listes, il compte toutefois bien gagner ­certaines mairies.

« La philosophie pour les municipales de l’année prochaine ne va pas beaucoup changer par rapport à 2007, expose ainsi le président du Modem yvelinois et député de la neuvième circonscription Bruno Millienne. Il y aura une large part faite au citoyen, par leur présence sur les listes, mais aussi par le travail collaboratif qu’on pourra avoir avec eux par la suite. »

Le secrétaire général du Modem et député de la deuxième circonscription yvelinoise Jean-Noël Barrot, précise des axes que le parti souhaite mettre en avant : « Il y a trois chapitres importants, la question de la transition écologique […], la question de la tranquillité publique […] et celui des solidarités au sens large et la question de la santé. »

Au niveau des alliances, Jean-Baptiste Hamonic, secrétaire départemental et investi à Villepreux évoque l’existence de « partenaires naturels comme LREM, le mouvement radical social-libéral et agir », il évoque la possibilité d’ouverture « à des personnalités venues de la gauche, de la droite, encartées ou pas […], les maires sortants […] si les valeurs ne sont pas incompatibles ».

Il prévient également : « Aujourd’hui vous pouvez avoir des élus dans une majorité plutôt à droite, de centre-droit, avec des maires compatibles. Si nos partenaires décident d’avoir des orientations différentes, on ne va pas envoyer valdinguer six ans ou 12 ans d’alliances avec un maire avec qui ça s’est bien passé. » Ces alliances pourront toutefois être « reconsidérées », selon certains critères, note Jean-Noël Barrot.

« Il y a trois cas de figure, poursuit le député. Les communes où les listes sont calées, d’autres où les ­négociations sont en cours et enfin d’autres où c’est plus compliqué. Mais nous ne faisons pas d’ultimatum. » Les candidats investis ou soutenus par le parti doivent toutefois s’engager à respecter un « pacte d’engagement municipal » proposé par le Modem.

De nouveaux chefs de file et soutiens en vallée de Seine

Le 28 octobre dernier, la commission départementale d’investiture a choisi de désigner trois nouveaux chefs de file dans les communes de moins de 9 000 habitants dont Nicolas Laroche, conseiller d’opposition à Magnanville. Le parti apportera également son soutien à Franck Fontaine (LREM), candidat à Mézières-sur-Seine et Michel Dupart (LREM), candidat à Orgeval.

Un avis favorable a été rendu concernant les soutiens de candidats à Triel-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine, Limay et Carrières-sous-Poissy. Ces communes comptant plus de 9 000 habitants, ce sera aux instances nationales de se prononcer.