La fondation du Crédit agricole s’associe à la restauration de la maison de fer

Le 19 novembre, la fondation du Crédit agricole s’est engagée à financer ce programme à hauteur de 80 000 euros.

« La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose que pierre. Mais de collaborer, elle s’assemble, et devient temple. » Les mots de l’écrivain et poète Antoine de Saint-Exupéry prononcés pour terminer le discours écrit par l’édile Karl Olive (DVD) et prononcés par son adjointe déléguée au patrimoine, au jumelage et au tourisme, Florence Xolin, ont eu une résonance particulière à l’hôtel de ville le mardi 19 novembre. Ce soir-là, la fondation du Crédit agricole s’est engagée à financer le projet de restauration de la maison de fer à hauteur de 80 000 euros.

Après sa destruction par la tempête en 1999 et son rachat en 2016 par la commune pour « un euro symbolique », la maison de fer rebâtie dans le parc Meissonier accueillera un « centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap) » pour un coût total de 3,3 millions d’euros financé notamment par le Département à 50 % dans le cadre d’une promenade touristique en ville.

Selon Michel Caffin, vice-président du Crédit agricole Île-de-France, toutes les conditions étaient réunies pour participer au projet. « Nous sommes soucieux de la restauration du patrimoine tout comme l’accès à la culture, affirme-t-il à l’issue de la signature. C’est donc tout à fait logique de nous associer à ce projet. C’est une fierté de pouvoir contribuer à la ­restauration de la maison de fer ».

Néanmoins, au conseil municipal du 30 septembre, la conseillère municipale d’opposition, Tchérylène Mairet, avait eu des doutes quant aux matériaux utilisés : « Si Danly, à l’époque, avait voulu utiliser du béton pour la structure de cette maison, il l’aurait fait puisque c’était déjà un ­matériau connu et qui commençait à être exploité dans les différents projets. » En réponse, la municipalité avait insisté sur la difficulté de reconstruire un bâtiment à l’identique et sur les futures conditions d’accès au bâtiment, impossible avec les matériaux ­d’origine selon elle.

Pour Florence Xolin, ces questions étaient « légitimes » et montrent l’attachement des pisciacais pour la maison de fer. Ces derniers peuvent d’ailleurs participer financièrement à sa restauration sous forme de dons. Ils doivent cependant se manifester rapidement. D’après le site internet de la ville, la « livraison du bâtiment [marquant la fin des gros œuvres étant] prévue en décembre 2019 ». Pour Florence Xolin, son ouverture au public sera effective en « avril 2020 ».