Le 31 janvier, le Conseil départemental, a examiné les « possibilités de revenir sur les autorisations délivrées à l’entreprise Calcia ». Pour cela, le Département s’appuie notamment sur l’irrespect des « investissements nécessaires à la mise en conformité environnementale de la cimenterie de Gargenville » demandée par l’État, souligne le communiqué de presse.
Alors que le recours de l’association AVL3C et du parc naturel régional du Vexin contestant l’intérêt général du projet d’extraction de nouvelles carrières a été rejeté par la cour administrative de Versailles le 24 janvier, le Département a indiqué « engager dès à présent toutes les voies de recours que le Département pourra identifier afin d’appuyer les démarches de l’Etat, des collectivités locales concernées et du Parc naturel régional du Vexin Français ».
Les relations entre le Département et le cimentier sont tendues depuis l’annonce du déménagement de 250 emplois et du siège social dans les Hauts-de-Seine. Le cimentier lui maintient son souhait de maintenir la cimenterie à Gargenville et d’exploiter la carrière à Brueil-en-Vexin.