Une femme poignardée à mort par son ex-compagnon

Mélanie, âgée de 34 ans, a été tuée chez elle dans la nuit du mardi 28 janvier. Sa sœur et son nouveau compagnon ont également été grièvement blessés. Le meurtrier a été arrêté dans sa fuite le mercredi après-midi.

Victime de la jalousie de son ex-compagnon, Mélanie, âgée de 34 ans, a été poignardée à mort chez elle durant la nuit du mardi 28 au mercredi 29 janvier. Ce dernier a gravement blessé deux autres personnes, le nouveau petit ami de Mélanie, âgé de 30 ans, et sa sœur, âgée de 27 ans. « L’un comme l’autre, ils étaient dans un état critique au moment de leur prise en charge, précise, vendredi 31 janvier, une source proche de l’affaire. Aujourd’hui, leurs pronostics vitaux ne sont plus ­engagés ».

Ce vendredi, sur les lieux du drame, rue des Champs Roisiers, le passage des gendarmes est encore visible. La porte d’entrée du petit pavillon de centre-ville ainsi que celle du garage, où a été retrouvé le corps sans vie de la jeune présidente du club de zumba de Bouafle, sont scellées. « L’autopsie de la victime a relevé que son corps supportait une soixantaine de coups de couteau, manifestement portés avec un poignard », indique le parquet de Versailles.

Devant cette triste scène, une jeune femme s’approche, le regard humide et plongé sur l’asphalte. Celle qui semble avoir le même âge que Mélanie ajoute une gerbe à la dizaine de bouquets de fleurs déposés sous le ruban jaune que les enquêteurs ont tiré entre les deux haies qui entourent la maisonnette.

Cette nuit-là, vers 4 h du matin, l’ex compagnon a forcé la porte de la maison, pour « vérifier » si la trentenaire avait un nouvel homme dans sa vie, a-t-il expliqué aux enquêteurs de la section de recherche de Versailles, lors de ces aveux, comme le relevait Le Parisien. Mélanie avait mis fin à leur relation en fin d’année. Cet homme de 38 ans, qui vivait autrefois à Mantes-la-Jolie a confié « qu’il ne parvenait plus à réprimer » ses violentes envies de vengeance.

Il a été arrêté dans l’après-midi de ce mercredi 29 janvier alors qu’il était déjà parvenu à Villefranche-sur-Saône (Rhône) à bord de la voiture de sa victime. « Son interpellation a été possible grâce notamment à la géolocalisation de son téléphone portable », explique une source proche de l’affaire. Le suspect, dont le parquet de Versailles confirme « qu’il avait déjà été condamné, en 2015, pour des violences conjugales commises sur sa précédente compagne », a été mis en examen pour assassinat, et tentatives d’assassinats.