Douze jeunes interpellés après un affrontement entre bandes rivales

Durant la nuit du mardi 4 au mercredi 5 février, plusieurs bandes rivales locales et de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) se sont affrontées.

Le quartier de Chennevières a été le théâtre de scènes violentes durant la nuit du mardi 4 au mercredi 5 février. Plusieurs bandes rivales se sont donné rendez-vous dans le secteur pour en découdre occasionnant des dégâts matériels importants. Cette nuit-là douze jeunes, âgés de 15 à 20 ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue.

C’est sur les coups de 21 h que les hostilités sont lancées à quelques rues de la place de la Liberté. Dans le même temps, le standard du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine est submergé par les appels de nombreux riverains de la résidence des Clos et de l’avenue du Maréchal Foch qui signalent à la police que des affrontements entre « plusieurs dizaines de jeunes » sont en train d’éclater. La rixe opposait a priori des bandes rivales de Conflans-Sainte-Honorine et de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), dont la plupart des acteurs étaient armés de barres de fer et de matraques.

« Les affrontements semblent avoir rapidement migré dans les rues avoisinantes », indique une source policière précisant qu’à leur arrivée, la plupart des protagonistes se sont déjà dispersés. Les agents de la brigade anticriminalité parviennent tout de même à stopper une voiture qui tente de prendre la fuite avec pas moins de sept hommes à bord. Cinq jeunes suspects supplémentaires sont, eux appréhendés plus loin, au niveau de la rue Pasteur. « Ceux-là étaient en possession de bâtons et d’une matraque télescopique », souligne une source proche de l’affaire.

Les douze jeunes, dont la plupart sont mineurs, ont été placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine, pour participation à un groupement violent et destruction de biens. Après les affrontements, le commissariat conflanais a reçu une dizaine de plaintes pour des dégradations de véhicules.

« Le lendemain deux autres jeunes hommes, mineurs également, se sont présentés d’eux-mêmes en avouant leur participation », note une source policière. Interrogés mercredi 5 février, le stade de l’enquête ne permettait pas encore de préciser les motifs de ces affrontements, si ce n’est la domiciliation des bandes rivales.