Mille cinq cents postes de sous-officiers, accessibles dès le niveau post-bac

L’armée de terre propose une formation rémunérée, « des perspectives de carrière à long-terme, des formations internes et des possibilités, en fin de cursus, de reconversion dans le civil ».

Cockpit de pilotage d’un drone harfang sur la base aérienne de Niamey au Niger.

L’armée de Terre lance une nouvelle campagne de recrutement pour 1 500 postes de sous-officiers, à partir du niveau post-bac, sans restriction de filière. « Un jeune sous-officier va commander entre cinq et six personnes », détaille le capitaine responsable du centre d’information et de recrutement des armées (Cirfa), de Versailles. Alors que nombre de lycéens sont dans le dispositif Parcoursup, le militaire met en avant « des perspectives de carrière à long-terme, des emplois à niveau de responsabilités de plus en plus grandes, des formations internes et des possibilités, en fin de cursus, de reconversion dans le civil ».

Pour les jeunes souhaitant s’engager, il est également possible de bénéficier d’une allocation spécifique de formation, accessible dès la première professionnelle, « dans les filières correspondant aux besoins de l’armée de Terre : télécommunications, informatique, maintenance », précise le capitaine. Cette allocation n’est pas soumise à une condition de ressources mais le jeune doit s’engager à l’issue de son cursus à ­rejoindre la défense, pour cinq ans.

La formation de sous-officier se fait à l’école nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent-l’école (Deux-Sèvres), durant huit mois. « Il y a ensuite une formation de spécialisation dont la durée va dépendre du domaine d’emploi », souligne le capitaine. Cette formation est rémunérée 1 250 euros net par mois, hors primes. Si les besoins se font ressentir dans des métiers de chefs de groupe, d’infanterie ou de pièces d’artillerie, le capitaine insiste également sur les besoins techniques : « Un fantassin dont le métier va être le combat, ne fera son métier qu’en opération, alors qu’un technicien ou spécialiste du domaine soutien ou logistique, exercera lui son métier au quotidien, en ­métropole ou en opération extérieure. »

L’armée de Terre est également à la recherche d’officiers sous contrat d’encadrement, à partir du niveau bac+2. « Ce sont eux qui ont vocation à commander les troupes, que ce soit dans les unités de soutien ou de combat », explique le responsable du Cirfa de Versailles. Cette fois, le recrutement se fait au mois de septembre, pour une formation d’une durée de deux ans. Il est également possible, à partir d’un niveau licence ou master de recruter, des ­officiers sous contrat, spécialistes. Ils « ont vocation à être experts dans leur domaine d’emploi […], pour conseiller le commandement ».

La porte d’entrée de ces recrutements est le site internet sengager.fr, mais également le Cirfa de Versailles, un des sept Cirfa d’Île-de-France, ouvert de 9 h à 18 h du lundi au vendredi. « Nous recruteurs, sommes là pour conseiller, écouter les candidats, poursuit-il. Notre objectif est de recruter des gens qui s’épanouissent professionnellement dans les unités de l’armée de Terre au service de la France. Le but, c’est l’épanouissement à terme du candidat dans l’institution et dans un métier qui va lui plaire. »

Contacts

Site internet : sengager.fr
Adresse : Cirfa Terre de Versailles – 7, rue des Chantiers 78000 Versailles
Téléphone : 01 39 25 92 00