National 2 : L’AS Poissy maintenu, le FC Mantois relégué

La décision prise le 27 avril par la Fédération française de football d’arrêter prématurément le championnat bénéficie à l’AS Poissy qui se maintiendra en National 2 la saison prochaine. Le FC Mantois est, lui, relégué en National 3.

Après 21 journées sur 30 disputées, la saison de football est officiellement terminée. En raison de l’épidémie de coronavirus, la Fédération française de football (FFF) a annoncé dans un communiqué de presse daté du 27 avril, « mettre un terme à l’ensemble des compétitions », y compris en National 2. Pour respecter l’équité entre les clubs, le classement définitif a donc été établi « selon le quotient nombre de points obtenus/nombre de matchs joués ».

Lanterne rouge du classement avec seulement 5 points au compteur, le FC Mantois est donc sans surprise, relégué. La FFF n’ayant pas souhaité annuler la saison en cours, le repêchage du club mantevillois était donc impossible. Ce dernier évoluera donc la saison prochaine en National 3. Contacté à ce sujet, le club mantevillois n’a pas été en mesure de répondre à nos sollicitations dans les délais impartis à publication. Du fait de sa relégation, le club mantevillois évoluera dans le même championnat que celui des Mureaux. Ayant terminé à la neuvième place avec 21 points, l’équipe muriautine se maintient effectivement en ­National 3.

De son côté, l’AS Poissy garde sa place en National 2. Treizièmes du championnat avec 22 points à l’issue de la 21e journée, les Pisciacais n’étaient pas menacés par une éventuelle relégation. Malgré tout, le président du club, Olivier Szewczuk, semble inquiet pour la situation économique du club. Le championnat dépendant des subventions municipales et des sponsors, le président déclarait le 12 avril pour Le Parisien que les sponsors seraient sans doute plus méfiants et qu’il serait difficile de demander dans le contexte actuel une augmentation des subventions municipales. « Des licenciements économiques sont à prévoir, ajoute-t-il pour ce même média, il y aura sans doute moins de contrats fédéraux […]. La rentrée va être difficile. Les parents vont nous demander des comptes car cette saison s’est terminée [prématurément]. »