Premier mouvement de grève pour les salariés de Renault-Flins depuis que le plan de restructuration de deux milliards d’euros, sur trois ans, de la marque au losange a été dévoilé le 29 mai. Si, en récupérant l’activité de reconditionnement des pièces automobiles du site de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), Renault-Flins ne fermera pas, le site aubergenvillois cessera néanmoins de produire des voitures à l’horizon 2023-2024. Durant la soirée du 11 juin jusqu’au lendemain matin, des salariés se sont mis en grève pour exprimer leurs craintes vis-à-vis de leurs emplois.
« On est dans une situation grave, déclare le délégué syndical de la CGT, Philippe Gommard. L’usine de Choisy-le-Roi qui va fermer, c’est 250 emplois. Sur le site de Flins, c’est plus de 4 000. Ce n’est donc pas cela qui va assurer le maintien de tous les emplois à Renault-Flins ! » Si la grève du 11 juin a rassemblé une « centaine » de salariés, Philippe Gommard, espère que la mobilisation du 17 juin à Renault-Flins soit plus suivie.