L’équipe féminine de l’HBC Conflans se prépare à découvrir la Nationale 1

En se hissant à la troisième place du classement en Nationale 2, les filles de l’HBC Conflans sont promues en Nationale 1. Elles espèrent dorénavant se maintenir à ce niveau.

Malgré une saison écourtée avec un arrêt de la compétition le 7 mars, l’objectif est réussi pour l’équipe féminine de l’HBC Conflans. En terminant troisièmes de leur groupe en Nationale 2 avec 37 points, les filles du club conflanais sont promues en Nationale 1 la saison prochaine. Contactés durant la semaine du 25 mai, le président du club, Bernard Demoersman, et l’entraîneur adjoint, Benjamin Dutriaux, reconnaissent que le niveau demandé aux joueuses sera exigeant. Ils espèrent néanmoins avoir des résultats suffisamment corrects pour se maintenir à ce niveau.

« Cela va être une saison un peu compliquée pour les filles comme pour les instructeurs […], prévient Benjamin Dutriaux. Il y a beaucoup de centres de formation et des équipes qui ont l’habitude de jouer [en Nationale 1]. Pour la plupart d’entre nous, cela va être une découverte. » L’entraîneur adjoint ne s’avoue pas vaincu pour autant. « On va essayer de jouer le maintien à fond, ajoute-t-il. L’objectif désormais c’est de pérenniser le club à ce niveau là. On va jouer tous les matchs pour les gagner en tout cas. »

Si Benjamin Dutriaux conservera sa place auprès des joueuses la saison prochaine, les entraîneurs des équipes masculines et féminines, eux, inverseront leur place. En 2020-2021, les filles de l’HBC Conflans seront donc entraînées par l’ancienne joueuse internationale croate, Vesna Horacek. « C’est un échange pour essayer de donner du sang neuf aux deux équipes », explique Bernard Demoersman en assurant que ce changement était prévu de longue date.

Malgré le changement d’entraîneur des filles en Nationale 1 la saison prochaine, le style de jeu devrait rester similaire. « Il y aura quelques modifications en fonction de la philosophie de l’entraîneure qui seront apportées mais sinon, on restera avec le même style de projet », assure Benjamin Dutriaux.

Le maintien de ce projet devrait être d’autant plus facile que la plupart des filles conserveront leur place, la saison prochaine. « On va garder une équipe soudée qui a bien travaillé cette saison », affirme le président du club. Il est rejoint par l’entraîneur adjoint qui ajoute que cela est un « ­avantage » pour la saison à venir.

En ce qui concerne les finances du club, Bernard Demoersman se veut moins rassurant. S’il admet être suffisamment soutenu par la Ville, il reconnaît néanmoins que le contexte actuel n’est pas propice à la recherche de sponsors. « J’ai une équipe là qui travaille pour aller à la pêche aux sous mais bon, on ne peut pas vraiment aller voir les entreprises maintenant », déplore-t-il.

Si le président du club n’attend aucun geste particulier de la part de la Fédération française de handball, concernant le remboursement des licences, il se montre plutôt satisfait des mesures prises pour limiter les frais de déplacement la saison prochaine. « Ils nous font faire des premières phases qui vont être relativement régionales […], explique-t-il. Ils savent très bien que la saison prochaine sera difficile [financièrement]. »

La semaine du 25 mai, la date du début du championnat de handball n’était toujours pas connue. « On est un peu dans le flou par rapport à cela […], déclare Benjamin Dutriaux. Il y a trois possibilités, d’après ce que j’ai compris, et on est dans l’attente de la date officielle. » Parmi les trois dates de reprises possibles, l’une serait « le 17 octobre, une autre mi-novembre et une autre mi-janvier ».

En attendant que la date du début du championnat soit clarifiée, les filles devront se préparer physiquement pour être prêtes lorsque les matchs commenceront. « Même si tout le monde est au même niveau, il faut qu’on se prépare du mieux possible pour éviter tout risque de blessures, explique l’entraîneur adjoint. On va leur donner un planning pour qu’elles se maintiennent en forme. On essaye de reprendre assez tôt [la préparation physique] pour ne pas avoir six mois d’arrêt de pratique sportive et reprendre tout d’un coup à un ­niveau très élevé. »

Crédits photo : Dominique Pelletier