Un incendie se déclare dans l’ancienne cimenterie

Dans la soirée du jeudi 25 juin, plusieurs départs de feu se sont déclarés dans l’ancienne cimenterie Landuyt, en friche depuis plusieurs années.

Jeudi 25 juin, vers 22 h 30, un incendie s’est déclaré dans l’enceinte de l’ancienne cimenterie Landuyt, en friche depuis plusieurs années au bout de l’impasse des Hautes Beauces, dans le quartier gare.

« Près de 300 m² étaient en feu, rapporte une source policière de la situation sur place. Les pompiers ont découpé la toiture pour réussir à maîtriser puis éteindre l’incendie. » En tout, une cinquantaine de sapeurs-pompiers des casernes de Magnanville, Aubergenville, Les Mureaux, Gargenville et Vernouillet ont été dépêchés sur place sur jusqu’à 2 h du matin.

« C’était une opération très stressante, rapporte le maire Gilles Lécole (LR) qui s’est rendu sur place après avoir aperçu les flammes, depuis son domicile. Les pompiers ont fait un travail ­remarquable : un premier départ de feu avait déjà été maîtrisé plus tôt dans la soirée, vers 19 h, par les pompiers aubergenvillois, mais cette fois il s’agissait de deux autres foyers qui ont embrasé le bâtiment. »

Si, selon le centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis), les flammes ont pris leur départ d’un « feu de déchets », de son côté la police poursuit son enquête pour tenter de déterminer l’origine de l’incendie. « L’origine du sinistre est pour le moment impossible à déterminer », indique une source policière.

De ses échanges avec la police, l’édile aubergenvillois suppose « qu’il s’agit probablement d’un acte criminel », soulignant que le site « avait déjà été la victime d’un incendie l’an dernier ».

Pour rappel, l’ancienne cimenterie avait été placée en liquidation judiciaire il y a plusieurs années et est, depuis, désaffectée.

Le bâtiment est également sous le coup d’une démolition dans le cadre d’un projet de réaménagement du quartier gare, lancé il y a plus de cinq ans. Le site industriel devrait accueillir, à l’avenir, logements individuels et ­collectifs, dans le cadre de ce projet.

« Pour l’heure, l’usine appartient au liquidateur, précise Gilles Lécole. Je l’ai sommé de sécuriser le site qui devient dangereux pour les ­riverains qui habitent à proximité ».