« L’été connecté », un moyen d’évasion pour les jeunes durant l’épidémie

Dans le cadre des quartiers d’été, « l’été connecté » a permis aux jeunes de bénéficier d’activités numériques durant les vacances scolaires.

Vendredi 28 août, en dépit de la pluie intermittente, « l’été connecté », proposé dans le cadre des quartiers d’été, s’est clôturé en beauté sur la place Molière. Durant les vacances, des ateliers numériques étaient notamment proposés grâce à la collaboration entre les associations PTCE Vivre Les Mureaux et Insersite, basée à Ecquevilly, et qui a pour objectif depuis sa création en 2011 de favoriser l’accès au numérique. Pour les participants interrogés, jeunes et animateurs, « l’été connecté » a permis de profiter des vacances scolaires malgré le contexte sanitaire.

« Le confinement a été dur et ces vacances étaient un peu pourries. [Heureusement], il y avait des choses proposées pour s’occuper. C’était bien ! », affirme Zoheir, un Muriautin de 13 ans ayant participé aux activités de codage informatique. Pour l’adolescent qui envisageait déjà, entre autres, une carrière professionnelle en tant qu’ « informaticien » ou « technicien informatique », les ateliers de codage lui ont notamment permis de confirmer son intérêt vis-à-vis du numérique.

Selon le président de l’association Vivre Les Mureaux, Jean-Marc Sémoulin, pour encadrer « plus de 600 jeunes et enfants », « 76 animateurs » avaient été recrutés durant les quartiers d’été. Parmi ceux interrogés, tous semblent ravis. « On a fait des choses intéressantes. Cela permet d’avoir une expérience professionnelle. Je le referai sans hésiter », déclare une animatrice.

Cette expérience est d’autant plus enrichissante pour les animateurs qu’en contrepartie de leur dévouement, une aide financière pour obtenir le permis de conduire leur était proposée. « Vous vous engagez auprès de nous et, nous, nous vous aidons pour le permis de conduire », résume le ­responsable bénévole d’Insersite, Ibrahima Camara, du mot d’ordre donné aux animateurs avant d’ajouter : « On a 76 permis de conduite [qu’on] accompagne. On a travaillé avec une auto-école pour que les jeunes puissent avoir, en 2021, leur permis de conduire et qu’ils puissent le garder. »

Cette aide a été la bienvenue pour Roumaissa, une Muriautine de 18 ans. « C’est la mission locale qui m’a proposé de venir ici. Ils m’ont dit qu’ils vont payer le permis, les aides et tout », se réjouit-elle. Outre l’aide au permis de conduire, un diplôme a aussi été remis aux animateurs pour les récompenser de leur travail. Ils ont ensuite rejoint les jeunes Artisans de la paix qui ont planté dans le jardin de la rencontre au parc de Bécheville, un olivier, symbole de paix.