Les arbres abattus du Campus PSG replantés dans plusieurs communes

Le Paris Saint-Germain s’est engagé, mardi 22 septembre, à végétaliser 54 hectares pour compenser l’impact environnemental des travaux de son futur centre d’entraînement.

C’est en tout six sites yvelinois qui vont accueillir les arbres et végétaux que va planter le Paris Saint-Germain au titre de la compensation environnementale. Mardi 22 septembre le club parisien a signé, à l’hôtel du Département, une convention avec l’opérateur départemental Biodif qui va l’accompagner dans la végétalisation de 54 hectares dans les Yvelines. L’objectif étant de compenser, comme le prévoit la loi, l’impact environnemental de l’installation de son futur centre d’entraînement, construit sur une zone de 74 hectares, à Poissy.

« Sur ce projet, le club va compenser […] très largement les constructions, même si une grande partie de ces constructions sont des terrains de football en herbe mais qui ne sont pas comptés dans la compensation », affirme Jean-Claude Blanc, le ­directeur exécutif du PSG.

D’ailleurs, sur les six sites qui ont été retenus, deux sont situés sur les propriétés même du club où près de 3 000 arbres devraient être enterrés (voir édition du 4 mars).

Au-delà des frontières pisciacaises, 20 autres hectares se divisent sur les communes d’Aigremont dans la forêt communale, d’Epône, entre l’A13 et les voies ferrées, et des Mureaux et Flins-sur-Seine, entre l’usine Renault et celle de Colas rail. « Il y a un projet d’implantation d’une haie sur une exploitation dans la plaine de Versailles », précise-t-on également du côté de Biodif.

« Ce qui est prévu, c’est la suppression des dépôts sauvages et la plantation d’arbres fruitiers », indique la présidente de Biodif de l’avenir du site d’Epône, situé entre l’A13 et les voies ferrées.

« Le PSG avait des difficultés à trouver du foncier c’est d’abord en cela que nous les avons accompagnés » explique Joséphine Kollmannsberger (LR), vice-présidente du Département des Yvelines en charge de l’environnement et présidente de Biodif, qui, avec cette convention, assurera pendant 30 ans « la phase de suivi et de contrôle ».

Et notamment sur le site d’Epône, qui est un terrain de 5,5 hectares appartenant au Département. « Ce qui est prévu, c’est la suppression des dépôts sauvages et la plantation d’arbres fruitiers », indique la présidente de Biodif. Les « brigades vertes » départementales seront mises à contribution sur les ­différentes communes pour l’entretien.

L’opération est entièrement supportée par le Paris Saint-Germain, comme le précise Jean-Claude Blanc : « 4,2 millions d’euros dont 3,7 sont dédiés à Biodif pour les 30 prochaines années. C’est prévu dans le budget de construction du centre d’entraînement. »

Près de six mois de retard supplémentaires sur le chantier

Les stars parisiennes devront encore attendre avant de poser leurs valises dans leur nouveau quartier général à Poissy. Alors que le club annonçait une livraison de son équipement pour l’été 2022, lors de la plantation du premier arbre en février 2020, ce mardi le directeur exécutif du PSG indiquait que le chantier avait pris du retard avec la crise sanitaire. « Les constructions des bâtiments eux-mêmes devraient démarrer au courant de l’année 2021 pour s’achever au début de l’année 2023, affirme Jean-Claude Blanc. Les travaux archéologiques sont toujours en cours ». Le déménagement pourrait donc se faire au cours de la saison 2022-2023.