« Ce n’est pas du tout adapté. » Ce constat a été formulé le 24 septembre à l’issue de l’assemblée générale de la Pierre Blanche par le président de l’association humanitaire, Hubert Behaghel, au sujet des « permanences d’accès aux droits ». Gérées par huit intervenants en 2019 à l’arrière de la paroisse fluviale Je sers, elles ont notamment pour but d’aider les bénéficiaires à « construire leur dossier de demandeur d’asile ». Outre le manque d’effectif, l’association qui a accueilli environ « 1 500 personnes » en 2019, souhaite améliorer ses conditions d’accueil via un nouveau local.
« Vous avez une toute petite fenêtre, une toute petite porte, deux bureaux très contigus et pas de ventilation, résume Hubert Behaghel du local actuel correspondant aux anciens bureaux de l’aumônier catholique Arthur Hervet. Par rapport au Covid-19, on est complètement en dehors des normes. » Pour le moment, le déménagement n’est pas encore acté. Le président de la Pierre Blanche aimerait s’installer dans « l’ancien hôtel de la CAF » situé face à la paroisse fluviale. « Il est vide depuis trois ans et, honnêtement, on aimerait bien l’occuper à titre précaire (gracieux, Ndlr) », explique-t-il.