Une enfant trouve la mort après l’effondrement de la cloison d’un gymnase

La fillette âgée de six ans est décédée samedi 24 octobre à l’hôpital Necker. Elle avait été grièvement blessée le 22 octobre après l’effondrement d'un pan de mur du gymnase Caglione où elle suivait un stage de judo.

« C’est avec une profonde tristesse et une immense émotion que nous apprenons la disparition tragique de la petite Pisciacaise », a annoncé, par communiqué de presse samedi 24 octobre, le maire, Karl Olive (DVD). Âgée de six ans, cette fillette avait été grièvement blessée, deux jours plus tôt, après l’effondrement d’un pan de mur dans le gymnase Patrick Caglione, situé rue des Fauvettes, pendant un stage de judo avec 27 autres enfants. Elle avait été hospitalisée à l’hôpital Necker dans un état grave avec un garçon de sept ans dont les jours ne seraient pas en danger selon France Bleu.

Les faits se sont produits vers 12 h 30, jeudi 22 octobre, alors que la vingtaine d’enfants, âgés de six à 11 ans, profite d’un stage de judo dans le complexe sportif. Séparés en deux groupes de onze et seize personnes, ces derniers jouaient pendant un créneau de temps libre lorsqu’un mur, « d’environ deux mètres en carreaux de plâtre », situé à l’intérieur du bâtiment, s’est effondré. « On a essayé de retirer les pierres, on a compté les enfants et on a vu qu’il en manquait deux », témoigne Florian Jaladon, le professeur du club de judo de Poissy et l’un des trois éducateurs présents pour encadrer le groupe. L’alerte a rapidement été donnée par les ­animateurs.

De nombreux véhicules de pompiers, du Samu et de police se sont immédiatement rendus sur place. « Les victimes ont été conduites à l’hôpital Necker à Paris (XVe), sous escorte des motards de la police nationale », fait savoir vers 14 h, Jehan-Erick Winckler le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, lors d’une conférence de presse. « Ces enfants sont grièvement blessés », précise, à ce moment-là, Karl Olive. Un troisième enfant, « qui lui était prostré », a été pris en charge par les médecins de la cellule de l’urgence médico-psychologique (CMUP) dépêchée sur place pour s’entretenir avec les parents. « Elle va rester à disposition des familles », indique le sous-préfet.

Selon Le Parisien, une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de l’accident, notamment la conformité de l’équipement, construit en 1992. « Ce mur avait été construit à la demande des éducateurs de clubs pour créer une réserve de matériel », explique Karl Olive soulignant que le dernier audit de sécurité du bâtiment date « d’avril 2017 ». Selon l’édile, ce genre de visite de sécurité a lieu en général tous les cinq ans pour cette catégorie d’établissement pouvant recevoir du public.