Quatorze, c’est aujourd’hui le nombre de personnes poursuivies dans l’enquête sur l’assassinat du professeur conflanais Samuel Paty, tué par un terroriste le 16 octobre.Comme le rapporte Le Monde citant l’AFP, quatre nouveaux collégiens, âgés de 13 et 14 ans, ont été placés en garde à vue en début de semaine à la demande des juges d’instruction antiterroriste du tribunal de Paris. Mercredi 25 novembre, tous étaient mis en examen.
Parmi eux, on retrouve notamment la fille de Brahim C., soupçonnée de « dénonciation calomnieuse ». La jeune fille se serait avancée à donner une version erronée de la manière dont Samuel Paty a présenté les caricatures de Charlie Hebdo à ses élèves alors qu’elle n’était, selon les éléments de l’enquête, pas présente en classe ce jour-là. Son témoignage avait été le point d’origine d’une campagne virale contre l’enseignant, orchestrée par son père, lui-même poursuivi et écroué la semaine suivant le drame.
Soupçonnés d’avoir désigné Samuel Paty à son assaillant, les trois autres collégiens, eux, ont été mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste ». Les quatre mineurs ont tous été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire.