Dès 20 h, ce mercredi 30 décembre, il n’était plus possible de quitter la commune des Mureaux sans devoir justifier de son déplacement. Dans la ville, comme dans tout le département, les policiers du commissariat local ont mené une opération de contrôle routier visant à faire respecter le couvre-feu, remis en place par l’exécutif le 15 décembre dernier.
Globalement, la mesure semble bien respectée par les Yvelinois au vu du bilan départemental communiqué par les services de police. « En tout, 996 personnes ont été contrôlées dans les Yvelines pour 72 verbalisations », résume une source policière. Cette même source précise d’autant plus que ces dernières engloberaient toutes les infractions relevées et pas uniquement les entorses au couvre-feu.
« Le but c’était surtout d’être très visible pour marquer les esprits avant le réveillon de l’an », explique du dispositif déployé « sur un endroit stratégique » de sa commune, le commissaire divisionnaire des Mureaux. Car comme détaillé par le président de la République, Emmanuel Macron (LREM), lors de sa dernière prise de parole, si le couvre-feu a été laissé de côté pour Noël, le 31 décembre ne faisait pas office de seconde exception.
Ainsi, mercredi soir, une quinzaine de fonctionnaires occupaient la sortie de ville, sur l’avenue Paul Raoult près du rond-point de l’Europe, en prenant le soin de contrôler chaque automobiliste se dirigeant vers l’autoroute. Au total, près de 150 voitures ont été contrôlées entre 20 h et 22 h, pour seulement une dizaine de verbalisations.
« La moitié des verbalisations concernait un non-respect du couvre-feu », rapporte le commissaire. Les policiers muriautins ont également relevé, ce soir-là, deux infractions pour détention de stupéfiants et un défaut de permis, ainsi qu’une conduite en état d’ivresse.
« On a contrôlé beaucoup de monde sur la première heure, ça s’est ensuite fortement calmé après 21 h, constate le commissaire divisionnaire des Mureaux. Globalement ils avaient tous leur attestation. » Visiblement satisfait d’observer le respect des consignes à la veille du 31 décembre, il détaille des motifs de déplacements : « Ça concernait essentiellement des départs ou des retours du travail. »