Boutique éphémère et ferme urbaine pour renforcer l’attractivité du centre commercial Espace

La boutique éphémère a ouvert le 7 décembre dans la galerie marchande du centre commercial. Le projet de création d’une ferme urbaine sur son toit, lui, se poursuit.

« La nature a horreur du vide et moi encore plus. » Sébastien de Hulster, le président et co-fondateur de la société Bellesvilles qui possède entre autres la galerie marchande du centre commercial Espace, ne mâche pas ses mots dès lors qu’il s’agit « d’exploiter au mieux toute surface ». C’est dans cette optique qu’il envisage de créer une ferme urbaine sur le toit du centre commercial et qu’une boutique éphémère a ouvert ses portes le 7 décembre, au niveau de l’ancienne enseigne Mode discount by Jessy. Dans un local vide d’environ 200 m², prêté gratuitement dans le cadre d’un mécénat, six artisans locaux choisis par l’association PTCE Vivre Les Mureaux tentent de se faire connaître du public en leur vendant miel et bijoux fantaisies.

« On est un petit peu en retrait par rapport [à l’entrée d’Auchan] mais on pense que le fait que ce soit allumé attire. Pendant très longtemps, la grille est restée fermée. Cela fait plus de trois ans que c’était fermé. Il va falloir que les gens redécouvrent que c’est vivant », déclare le président et fondateur de l’association PTCE Vivre Les Mureaux, Jean-Marc Sémoulin, avant d’ajouter : « Ce qu’on veut aussi démontrer c’est que, plutôt que d’avoir un local vide, que ce soit ici ou en centre-ville, c’est plus intéressant qu’une association puisse en disposer de manière éphémère. »

Les porteurs de projets muriautins choisis par l’association PTCE Vivre Les Mureaux exposent, pour la première fois, leurs produits d’origine naturelle comme du miel.

Pour Sébastien de Hulster, ce local n’est cependant pas l’unique surface à exploiter davantage dans le centre commercial. Comme le relatait La Gazette dans son édition du 8 juillet, un projet de ferme urbaine sur son toit, d’environ 13 000 m², incluera sur une partie « un potager » et une « guinguette ». Bien que le projet ait connu du retard en raison de l’épidémie, le président de la société Bellesvilles est rassurant quant à sa progression.

« Les prochaines étapes c’est de faire toutes celles de structure et de faisabilité en 2021 qui permettront de savoir [les cultures] qu’on pourra mettre sur le toit […], détaille-t-il en précisant que le projet a remporté le label Quartiers fertiles en décembre. On a un objectif de réalisation et de première récolte importante plutôt au printemps-été 2022. » Si le contexte sanitaire le permet, une visite sur le toit pourrait être organisée en janvier avec les partenaires. Selon Jean-Marc Sémoulin, la boutique éphémère, elle, pourrait se tenir jusqu’à « fin janvier » voire « février ».