Depuis 2019, le bailleur social I3F mène une opération de réhabilitation de 411 logements dans le quartier Saint-Exupéry. Cela représente un investissement de 9,6 millions d’euros pour le bailleur I3F, soit plus de 20 000 euros par logement. Du côté des habitants rencontrés par La Gazette et des élus, on se réjouit de la rénovation de ces immeubles « qui en avaient besoin ».
Deux opérations sont prévues dans les logements concernés situés du 101 au 129 rue Saint-Sébastien. « La première phase, dont les travaux ont démarré en février 2019, est à ce jour terminée », indique le groupe I3F par mail. Elle concernait notamment une opération de rénovation des pièces humides des appartements pour un montant d’environ 3,3 millions d’euros. « Nous on avait des problèmes d’humidité depuis plusieurs années surtout dans la salle de bain », rapporte une habitante d’un 100 m², visiblement satisfaite qu’une telle réfection soit menée.
La seconde phase, qui s’est déroulée en parallèle de la première et se poursuivra jusqu’au début de l’année 2022, concerne l’isolement des façades et le traitement des vides sanitaires pour un montant avoisinant les 6,3 millions d’euros. « Nous passerons sur ce patrimoine en étiquette C en DPE (diagnostic de performance énergétique, Ndlr) et Gaz à effets de serre, l’étiquette initiale était en D », assure le groupe immobilier.
« Moi j’ai gagné trois degrés !, lance le gardien et habitant d’un des immeubles depuis près de dix ans. Les gens avec qui j’en ai parlé sont plutôt tous contents ». Ces travaux énergétiques sont en cours sur les immeubles les plus hauts. Reste donc deux groupes d’immeubles, du 101 au 107 et du 109 au 115 qui seront, selon I3F, réalisés courant 2021.
« C’est quand même un investissement exceptionnel dans un quartier qui, […] n’avait pas eu, je ne vais pas dire un coup de peinture mais pas loin depuis sa création, c’est-à-dire il y a plus de cinquante ans maintenant », s’est réjouit le maire, Karl Olive (DVD), lors du conseil municipal du lundi 16 novembre, actant une garantie d’emprunt à hauteur de 8 342 000 euros en faveur du bailleur. En contrepartie 83 logements sociaux, soit 20 % des logements de cette opération, seront intégrés au contingent communal pendant 20 ans.