Pas encore livré, l’attractivité confirmée pour le nouveau Technoparc

Tandis que les travaux du Technoparc Dynamikum, situé sur un ancien parking de l’usine PSA, ont débuté au mois de décembre, les ventes de locaux ont dépassé les projections.

« Les réservations vont bon train », se réjouit Frédéric Charpentier, le directeur général de la Société d’économie mixte pour l’attractivité de Poissy (Semap), de la commercialisation des 17 500 m² de plancher de la future extension du Technoparc, intitulée Dynamikum, et située de l’autre côté de la départementale 30 sur un ancien parking de l’usine du groupe PSA. Alors qu’un tiers du site est déjà commercialisé, le premier des sept bâtiments prévus devrait être livré au mois de juillet.

En 2014, le groupe PSA avait exprimé l’envie de se séparer d’un certain nombre de ses actifs dont cet ancien parking situé à l’entrée de son site. Alors dans son premier mandat de maire, Karl Olive (DVD), se positionne, au travers de la Semap, sur ce terrain d’environ 4 ha avec l’ambition de créer « une zone de développement économique » dans la continuité de son Technoparc, installé en face. Un investissement de deux millions d’euros HT pour la Semap, qui a confié l’aménagement du site au groupe Essor.

« N’importe quel promoteur aurait pu l’acheter pour faire des produits qu’on n’aurait pas maîtrisé, […] là ça permet de contrôler la qualité de fabrication, ou les entreprises qui vont s’y installer », explique Frédéric Charpentier de cette acquisition. Le projet prévoit donc la construction de locaux d’activités allant de 150 à 250 m², permettant de faire du stockage et d’y installer des bureaux.

« Ce parc répond à une demande de locaux qui sont difficiles à trouver sur toute la vallée de Seine, poursuit-il. Pour exemple, sur le Technoparc Cristal (géré par la Semap, Ndlr), j’ai quinze locaux d’activité qui sont pleins à craquer, il y a même une liste d’attente de ­locataires ­potentiels. »

Le premier de sept bâtiments prévus dans le projet devrait être livré au mois de juillet.

Concernant les entreprises justement, les deux premières, toutes deux originaires des Hauts-de-Seine, sont attendues dans les prochains mois. « Ce sont des entreprises dans le domaine du bâtiment et de la fourniture de bureau, […] qui avaient besoin de s’agrandir ou de se regrouper », indique le directeur de la Semap. Des sociétés de services, de maintenance de bâtiments ainsi que des artisans devraient s’installer dans le Technoparc Dynamikum. Parmi les entrepôts qui ont d’ores et déjà été réservés, certains ont directement été achetés par les entreprises qui y installeront leur activité et d’autres ont été vendus à des ­investisseurs pour de la ­location.

Car le chantier ne sortira pas de terre dans sa totalité, mais par phases. Les travaux de la première des trois tranches, composée de trois bâtiments, ont débuté au mois de décembre lorsque 50 % de la commercialisation de celle-ci avait été atteint. « En janvier on a validé le fait qu’on a vendu la totalité de la première tranche, on avait besoin de la moitié pour la démarrer et en fait, on a tout vendu », explique Benoît Berger, du groupe Essor.

Grâce à ces résultats, les travaux de la tranche suivante pourront ainsi commencer plus tôt que prévu, « dès l’été 2021 ». Selon Essor, l’entièreté du projet devrait être livrée pour le début de l’année 2023. « C’est un projet de construction qui était prévu sur trois à quatre ans mais si on poursuit sur ce rythme ça se fera de manière plus courte », estime de son côté le ­directeur de la Semap.

Le fournil de la boulangerie Touflet attendu sur place

La boulangerie pisciacaise Touflet, dont un projet immobilier se dessine sur son site actuel rue du Docteur Schweitzer (voir édition du 4 novembre), devrait être l’une des enseignes à s’installer dans la première tranche du nouveau Technoparc. Mais avant de faire ses cartons, l’entreprise, à l’étroit dans les hauts de Poissy, doit déjà finaliser la vente de son site actuel avec le promoteur, Les Nouveaux constructeurs. « Le dossier de la boulangerie Touflet est un peu en stand-by puisque la vente a pris un peu de retard », confie Frédéric Charpentier, le directeur général de la Société d’économie mixte pour l’attractivité de Poissy (Semap).

Crédits photo Une : ILLUSTRATION ESSOR