Le temple de David, victime collatérale de l’incendie de Notre Dame

Alors que la Ville espère lancer les travaux de rénovation de l’édifice cette année, le financement reste incertain après que l’incendie survenu à Notre Dame de Paris ait mobilisé les fonds nationaux.

« C’est une histoire presque aussi longue que le Temple de David existe », souffle le maire, Guy Muller (LR), quand on l’interroge sur les besoins de rénovation du Temple de David.

Construit en 1785 et classé monument historique en 1947, le pavillon souffre aujourd’hui des années qui ont passé. Cherchant, depuis plusieurs années, à lever des fonds pour mener les travaux, la Ville avait fait appel à la Fondation du patrimoine.

La collecte avait finalement été compromise après que l’incendie de Notre-Dame de Paris, en avril 2019, ait largement mobilisé l’attention. « De même, si les entreprises agréées pour la rénovation des monuments historiques cherchaient du boulot avant l’incendie […], une fois qu’il a eu lieu, elles ont été mobilisées par la réfection et les prix ont pratiquement été multipliés par deux », déplore l’élu épônois.

Pour autant, Guy Muller espère bien lancer les travaux, estimés à 400 000 euros TTC, « cette année ou l’année prochaine ». Lors du dernier conseil municipal, jeudi 11 février, les élus ont acté une demande de subvention dans ce sens auprès de la Région.