À la cimenterie, nouvelle grève pour l’emploi

Suivie par « 50 à 60 % » des salariés, elle a été initiée par la CGT au niveau national. Le syndicat espère pouvoir renégocier les questions liées à l’emploi.

Jeudi 25 mars, environ « 50 à 60 % » des salariés de la cimenterie étaient en grève, à l’appel de la CGT au niveau national. Récemment, la direction a présenté aux organisations syndicales le livre I du plan de sauvegarde de l’emploi, concernant les mesures financières. « On veut renégocier un petit peu le livre I même si les sommes que nos collègues ont négocié ce n’est pas négligeable », lance Pascal Petit, représentant CGT.

Le syndicat avait refusé de signer l’accord de méthode proposé par la direction, pour attendre le retour d’experts sur la question de l’emploi (voir notre édition du 10 février). « On était prêts à venir négocier le livre II, c’est la partie organisation d’usine et gagner des emplois, ils n’ont même pas voulu négocier ça, déplore Pascal Petit. Sauf que nous, le discours qu’on dit c’est avant de parler argent il faut sauver le maximum d’emplois. »

Cependant, la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi semble avoir approuvé le nouveau livre I. « Le 2 avril, ils demanderont l’avis du comité social d’entreprise central, explique le syndicaliste. […] On aimerait se mettre autour de la table pour ­renégocier. »