Le « retour à la nature », moteur du développement des tiny houses

Depuis environ deux ans, le couvreur et gérant de la société SMC, Mario Sampaio, s’est lancé dans la fabrication de ces petites maisons en bois et montées sur roues.

Transporter sa maison avec un fourgon sans utiliser une caravane ou un camping-car, n’a rien d’imaginaire. C’est le principe des tiny houses, ces maisons d’environ 15 mètres carrés montées sur roues. Depuis environ deux ans, le couvreur et gérant de SMC, Mario Sampaio, s’est lancé dans leur fabrication. Avec le contexte sanitaire, qui favorise selon lui l’envie de se rapprocher de la nature ainsi que l’essor de l’écologie, son activité semble vouée à se développer d’autant plus que les tiny houses ­fonctionnent à ­l’énergie solaire.

« Il y a un vrai retour à la nature. Les gens en ont marre des blockhaus », confie-t-il des demandes pour la fabrication de tiny houses et des ossatures en bois pour les maisons de façon plus générale. Alors qu’il déclare n’avoir fait que très peu de publicités, Mario Sampaio recense une « dizaine » de clients depuis qu’il a commencé à en construire. Ils habitent essentiellement en province.

Concernant le prix, le gérant considère qu’il faut compter environ « 60 000 euros » même si cela varie en fonction des demandes des clients. « S’il faut aménager l’intérieur avec des meubles, cela grimpe dans les prix », ­précise-t-il.