Ils voulaient « donner un coup de semonce » au gouvernement face à la prochaine réforme de la politique agricole commune (Pac) et notamment l’instauration de l’éco-régime, rendant plus contraignant le versement des aides.
Vendredi 2 avril, à l’appel de la FNSEA Grand bassin parisien (qui rassemble également la Haute-Normandie, les Hauts-de-France et une partie de la Champagne, Ndlr), les agriculteurs ont manifesté pour un assouplissement. En vallée de Seine, ils se sont positionnés à la sortie 12 de l’A13 dans le sens province-Paris et à Epône dans le sens Paris-province.
« Cela pose un problème d’équité, parce que les agriculteurs, quand ils ne peuvent pas y aller, on leur ampute 80 euros de l’hectare, souligne des pertes Stéphane Sanchez, directeur de la FNSEA Grand bassin parisien. […] Il faut que ce soit progressif. » Selon Damien Greffin, président de la FNSEA GBP, « 70 à 80 % » des exploitations du bassin parisien seraient exclues du versement de ces aides. « Il faut que les efforts soient supportables pour toutes les exploitations, insiste-t-il. […] C’est bien l’esprit d’entreprise qui doit être encouragé et non finalement un système de primes. »