Dans le bulletin municipal d’avril, la Ville a relayé l’appel visant à rechercher des femmes de 40 à 70 ans pour participer à l’étude gynécologique européenne MyPeBS, visant à savoir si un dépistage personnalisé est préférable au dépistage actuel, proposé tous les deux ans, aux femmes de 50 à 74 ans. Installée à l’espace médical Joseph-Bellanger, la gynécologue Sara El Hamdaoui fait partie des médecins intégrés à l’étude.
« L’étude regardera plus précisément les antécédents personnels, familiaux de cancer et cela prendra aussi éventuellement en compte d’autres critères qui vont être l’influence hormonale avec l’âge des premières règles, la ménopause, la prise de contraceptifs etc. », détaille le 15 avril à La Gazette la gynécologue, en précisant que l’étude menée sur quatre ans est randomisée. « Toutes [les patientes] ne bénéficieront [donc] pas du dépistage organisé », explique-t-elle. Un test de pré-éligibilité est proposé gratuitement aux femmes voulant intégrer l’étude. Il est disponible sur le site de l’étude, mypebs.eu, qui détaille le protocole de suivi.