Un distributeur de billets bientôt en service

L’automate, fonctionnel vers la fin juillet, sera installé ruelle de la Grange Dîme, sur le parking qui fait face à la boulangerie.

Un distributeur automatique de billets (DAB) va être installé prochainement au niveau de la ruelle de la Grange Dîme, à proximité de la boulangerie. Lors du dernier conseil municipal, le 13 avril, l’ensemble des élus a souligné le besoin d’intégrer un automate dans le paysage de la commune. Pour autant, son installation sans mise en concurrence, a été longuement débattue.

Dans cette commune de plus de 3 000 âmes, c’est la première fois qu’un distributeur va être installé. Une bénédiction pour les habitants rencontrés par La Gazette. « Sans ça, la voiture est quasiment obligatoire, puisque les distributeurs les plus proches sont à Gargenville ou au Carrefour de Limay », explique Salvador à la sortie de la boulangerie. Du côté du commerce, qui s’est adapté en acceptant les paiements par carte bancaire à partir d’un euro, on souligne également « un besoin qui revient régulièrement ».

La Ville signe cette semaine une convention de cinq années avec la société Loomis, pour installer ce DAB sur le parking qui fait face à la boulangerie de la commune. Il ­devrait être fonctionnel aux alentours de la fin juillet et « fonctionnera 24 h sur 24 et sept jours sur sept », précise Frédéric Heurteloup, conseiller municipal, délégué au cadre de vie. Il s’agira d’un automate neutre, c’est-à-dire non associé à une banque. « La société approvisionne le DAB et traite elle-même les fonds, au niveau de l’utilisateur ça ne change rien », explique l’élu.

Installé face à la boulangerie, le distributeur de billets « fonctionnera 24 h sur 24 et sept jours sur sept », précise Frédéric Heurteloup.

La convention passée entre la Ville et la société Loomis prévoit notamment l’achat d’un kiosque, qui abritera l’automate, pour environ 34 710 euros HT ainsi que 884 euros HT de frais de fonctionnement mensuel. Parmi les autres dépenses budgétisées, la Ville prévoit « 6 000 euros » pour couler une dalle de béton afin d’accueillir le kiosque ainsi que « 4 000 euros » pour le raccordement de l’automate.

Au vu des ces montants, les élus d’opposition se sont étonnés qu’aucun marché public n’ait été passé pour ce projet. « Le cumul des lots sera supérieur au code des marchés (publics) de 40 000 euros, donc vous serez dans l’illégalité puisque c’est le global qui fait foi », dénonce notamment l’ancien maire, Paul Le Bihan (SE), dont le groupe s’est abstenu.

La délibération a été retirée dans un premier temps par la majorité avant d’être finalement mise aux voix quelques minutes plus tard, cette dernière assurant que « pendant la période Covid, le plafond d’appel d’offres est passé de 40 000 à 70 000 euros ».