Un nouveau groupe scolaire dans le quartier des Hautes-Meunières

L’ouverture du futur groupe scolaire Jean Zay est prévue « au plus tard à la rentrée 2025 », une fois qu’il aura été démoli et reconstruit. Une maison des associations y sera aussi créée.

« Améliorer le quotidien des gens. » C’est ainsi que le premier adjoint, en charge de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire, des transports et du patrimoine bâti, Djamel Nedjar (DVG), explique l’objectif de la rénovation urbaine, dans le cadre du dispositif proposé par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Pour cela, la création d’une maison des associations ainsi que la démolition et la reconstruction du futur groupe scolaire Jean Zay opérationnel « au plus tard à la rentrée 2025 », est prévue dans le quartier des Hautes-­Meunières.

« Pour nous c’est vraiment le projet phare et important dans le cadre de la rénovation de ce quartier », se réjouit-il le 29 avril à ce sujet, en précisant que la capacité d’accueil, aujourd’hui de 217 élèves, sera augmentée pour éviter les sureffectifs en classes mais également répondre à l’évolution démographique future. Cette augmentation de la capacité d’accueil n’est en revanche pas ­encore connue.

Durant le conseil municipal du 9 mars, consacré notamment au débat d’orientations budgétaires, le premier adjoint avait également déclaré qu’« une maison des associations » sera créée pour répondre aux demandes de la population dans ce secteur. Le coût total, démolition-reconstruction de l’école Jean Zay, est de « 11,8 millions d’euros hors taxe » soit environ « 14 millions d’euros TTC ».

Le conseiller municipal d’opposition d’Un nouveau souffle pour Limay, François Maillard, déplore néanmoins le fait que la construction de ce nouveau groupe scolaire ne vienne qu’en remplacement de la démolition de l’école Jean Zay. Par ailleurs, une place sera créée devant le groupe scolaire et la rue Jean Zay sera prolongée pour être davantage intégrée au quartier.

Durant le conseil municipal, Djamel Nedjar avait précisé que de « petites maisons [y seraient construites] car il y a une forte demande pour avoir ce type de logements ». Le coût du prolongement de la voirie est de 2,7 millions d’euros TTC financé par la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSEO).

La construction de maisons individuelles est également envisagée au niveau de la friche du centre commercial La Source. « Elle ne peut pas rester en état de friche [donc] elle fera l’objet de construction de petites maisons individuelles. L’idée c’est de garder ce tissu pavillonnaire qui est autour du centre commercial […] à proximité des écoles », affirme Djamel Nedjar.

Selon le site college-lycee.com, la capacité du groupe scolaire Jean Zay est aujourd’hui de 217 élèves. Après les travaux, sa capacité d’accueil sera augmentée.

Cependant, depuis la parution d’un article à ce sujet dans l’édition du 3 février de La Gazette, les négociations sont encore en cours avec les propriétaires privés. « La maîtrise foncière n’est pas encore assurée parce qu’il y a encore des propriétaires privés qui négocient un peu la valeur, ajoute-t-il. Je crois, aux dernières nouvelles, qu’il y avait deux propriétaires qui n’avaient pas vendu. Ils sont en train de négocier. Le temps que les opérations se fassent, je pense que le chantier ne pourra pas démarrer avant 2022 pour une livraison plutôt fin 2023-début 2024. »

Le groupe scolaire Jean Macé sera, quant à lui, réhabilité après la reconstruction de l’école Jean Zay pour un coût « d’un peu moins de 9,5 millions [d’euros] » réalisé sous la forme d’une « opération à tiroirs ». Par ailleurs, Djamel Nedjar indique, en aparté du conseil municipal, qu’aux Basses-Meunières, il n’y a « pas de réhabilitations » de prévues puisque le quartier a déjà bénéficié d’une « réhabilitation  il y a environ deux ans ».

Quant aux rénovations des résidences Emmaüs Champarts et village, elles sont financées dans le cadre de l’Anru. La première, située avenue du président Wilson, est en cours de livraison puisqu’il ne resterait que la finition des travaux dans les espaces communs. Son coût est de 1,7 million d’euros financé à hauteur de 30 % par l’Anru et 70 % par les bailleurs.

Quant aux travaux situés au niveau du village, « c’est une opération qui consiste à démolir un bout de bâtiment », précise le premier adjoint. Une « douzaine de logements » sont concernés ce qui permettra de créer de nouvelles voiries entre la rue Adrien Roelandt et la rue des Coutures. « Le village, on est à 5 millions [d’euros] , l’Anru finance 24 %, le Département 21 % et le reste est [­subventionné] par les bailleurs », déclare-t-il.

La conseillère municipale d’opposition siégeant au conseil départemental et en charge de la gestion des collèges, Cécile Dumoulin (LR) se félicitait, lors du vote de la convention Prior’Yvelines, d’un montant de 13,4 millions d’euros par le Département le 19 mars. « Limay avait besoin de cette rénovation tellement les quartiers ont ­souffert », indique-t-elle.